CROISETU

DESCRIPTION

CROISETU
Sainte-Anne, Trois-Ilets.
Martinique
France

Armoiries :
" D'azur, à une croix fleurdelisée d'argent, écartelée d'or ; cantonnée en chef d'une couleuvre et quatre anneaux de chaîne et en pointe de quatre anneaux de chaîne et d'une couleuvre du même. "

Explication des armoiries :

- La croix ancrée dans le « blason Croisetu » indique que ce sont
« des armoiries parlantes ».

- Les couleuvres sur l’azur émanent du drapeau de la Martinique.
La Couleuvre figure dans les armoiries de Colbert qui avait mis en place à la Martinique le monopole du commerce de la Compagnie des Indes occidentales en 1664.

Le développement de l'île fut alors largement facilité par le labeur des esclaves destinés aux plantations alimentant la métropole en cacao, en café, en indigo, en sucre et en coton.

– Les « chaînes brisées » symbolisent la liberté en 1848.

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle les Croisetu
étaient établis sur les communes de Saint-Anne et aux Trois-Ilets.









CROISETU ! Que dire sur CROISETU ?
« Au temps qui détruit tout, l'homme répond par l'image » (Michel Tournier)
« CROISETU est un nom qui s’accompagne d’un blason » (Martinique , Antilles françaises)
Sont-ils tous descendants d’un ancêtre commun qui s’appelait CROISETU.
L’origine du nom de famille CROISETU n’est pas une personnification du hasard.
A la vérité, les CROISETU ont, eux aussi, écrit l’histoire, à l’ombre de grands personnages ; et les armoiries CROISETU ne suffisent pas à expliquer les raisons de votre curiosité.
Toutes images « CROISETU », dans l’écoulement du temps, symbolisent la permanence des CROISETU dans l’Histoire.
Le sceau des CROISETU scelle ainsi, la charte de la position « mortel immortel » de cette famille ?...
Héraldique CROISETU.
Un désastreux préjugé hérité de la Révolution, laissa penser que les armoiries étaient l’apanage de la noblesse.
Les nobles ne furent pas les seuls à posséder leurs blasons.
Les Etats, les villes, les provinces, les corporations, les ecclésiastiques, les laïques, les roturiers, etc. eurent leurs armoiries.
De nos jours, toute personne qui le désire, peut porter et arborer un blason.
Trop souvent, l’héraldique est considérée comme une discipline dominée soit par des prétentions nobiliaires, soit par des préoccupations symboliques ou ésotériques.
En fait, le blason permet d’identifier une famille, une personne ; en outre de donner un « état civil » à de nombreux objets : œuvre d’art, antiquités, vaisselles, livres, etc., tout en les datant.
CROISETU « Droit d’images ».
Chacun peut découvrir que son nom a laissé un « droit d’images » qui nous vient de l’Antiquité.
On nommait ainsi, en droit romain, le privilège possédé, à l’origine, par les patriciens seuls d’exposer, sous l’atrium de leur maison, leur propre image et celles de leurs ancêtres.
Dans certains cas, on brisait les images de ses ancêtres et on les jetait à terre pour les fouler aux pieds.
C’est ce que l’on fit plus tard pour les armoiries des nobles pendant la Révolution Française.

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