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FRESNEAU (Poitou)

FRESNEAU_Poitou, 1370._France (1)

FRESNEAU (POITOU)

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DESCRIPTION

⚜️ FRESNEAU
Poitou
France

FRESNEAU seigneur de La GATAUDIÈRE

⚜️ Armoiries :
" D'azur, à une aigle d'argent, le vol abaissé. "

⚜️ Sources :
- Familles nobles en Europe, par Victor Rolland et Henri Rolland, 1904–1926.
- Armorial poitevin de Pierre Petiet : liste alphabétique des familles nobles ou d'ancienne bourgeoisie habitant ou ayant habité le Poitou, suivi d'un index des armes citées classées par figures héraldiques, 1911.

⚜️ ORIGINE
Le nom FRESNEAU évoque un lieu-dit planté de frênes, formation toponymique courante en Poitou-Charentes (variantes : Fresnaud, Fresnault).
Premières mentions concentrées au XVIᵉ siècle dans des actes notariaux de Poitiers et Niort.
Lié à des fiefs comme CHÂTELET-FRESNEAU ou Nuaillé (Saintonge, dès 1370).
Selon des patterns étymologiques régionaux (cohérents avec Albert Dauzat), il désigne un domaine boisé ou une petite rivière bordée de frênes.

⚜️ Les FRESNEAU originaires du Poitou
La famille de FRESNEAU (ou du FRESNEAU), noble maison originaire du Poitou, émerge dans les archives dès le Moyen Âge tardif comme une lignée de petite noblesse terrienne, ancrée dans les régions historiques du Poitou, de la Saintonge et de la Vendée (départements actuels de la Vienne, des Deux-Sèvres, de la Charente-Maritime et de la Vendée).
Le patronyme, dérivé du latin fraxinus (frêne), désigne un toponyme boisé ou une frênaie, typique des formations picto-charentaises avec suffixe -eau. Attesté dès le XVIᵉ siècle autour de Niort, Poitiers, Guitinières et Châtellerault, il s'étend par alliances et migrations vers la Touraine, l'Anjou, la Bretagne et même les colonies (Guyane).
Les FRESNEAU se distinguent par des seigneuries rurales (Marigny, La MOTHE-FRESNEAU, Nuaillé, La GATAUDIÈRE), des charges ecclésiastiques, notariales et administratives, ainsi que par des contributions scientifiques et militaires au XVIIIᵉ siècle.
Leur histoire reflète l'ascension d'une noblesse d'extraction ou de robe, marquée par des hommages féodaux, des ruines post-guerres de Religion et une dispersion post-révolutionnaire.
Cette notice intègre les archives poitevines (Saint-Benoît, minutiers de Poitiers), armoriaux et généalogies récentes.

⚜️ LA MOTHE-FRESNEAU (XIVᵉ-XVIIIᵉ SIÈCLES)
MOTTE fortifiée du XIVᵉ siècle, acquise par les FRESNEAU au XVIᵉ siècle par alliance, héritage ou achat (fiefs de La MOTHE-FRESNEAU et NUAILLÉ en Saintonge, mentionnés dès 1370).
Lié aux seigneurs de Lusignan (XIIᵉ-XIIIᵉ siècles), puis passé au domaine royal (XIVᵉ s.).
Première mention du château en 1408 (aveu de Symon Mourault au duc de Berry).
Ruines post-guerres de Religion (fin XVIᵉ siècle).
Vers 1670, René du CHÂTELET-FRESNEAU (né ~1640-1650, noble lorrain-poitevin) en hérite ou l’acquiert.
Actes notariés de Poitiers (1685) : rachats de terres pour 4 000 livres et réparations au domaine (1683-1687). Qualifié de « seigneur noble et puissant », avec droits de justice haute et basse.
Vendu vers 1690-1700 aux Nuchèze en raison d’endettements ; la branche s’éteint au XVIIIᵉ siècle.

⚜️ FRESNEAU, seigneur de La GATAUDIÈRE
La seigneurie de La GATAUDIÈRE (ou GATEAUDIÈRE, en Charente-Maritime, près de Marennes en Saintonge), est un domaine noble attesté dès le Moyen Âge, relevant de la forteresse de Broue (XIVᵉ siècle) avec devoirs militaires et comprenant un moulin à vent, des garennes et une bâtisse féodale.
Au XVIIᵉ siècle, elle passe aux FRESNEAU par alliance : François FRESNEAU de La RUCHAUDERIE (écuyer, secrétaire du Roi à la Cour des aides de Guyenne, mort vers 1720), épouse en 1700 Anne Regnauld, qui apporte le fief en dot.
Il adopte le titre de seigneur de La GATAUDIÈRE et y naît leur fils, l'illustre François FRESNEAU de La GATAUDIÈRE (1703-1770).
Ce dernier, mathématicien et ingénieur du Roi (officier du Génie), hérite du domaine en 1751 de sa mère et le reconstruit en château en 1749, mêlant styles Louis XIV, Régence et XV. Rentré de Guyane en 1748 (où il fortifia Cayenne et découvrit l'hévéa en 1747, posant les bases du caoutchouc synthétique avec un mémoire de 1763), il y mène des expériences botaniques pionnières, introduisant la pomme de terre en France dès les années 1750 – bien avant Parmentier – via des hachis et cultures dans ses jardins.
Marié en 1738 à Cécile Solin-Baron, il a huit enfants, dont un seul survit :
- Charles Jean-Baptiste FRESNEAU, dont la fille Anne-Julie (1775-1848) épouse en 1794 le général François de CHASSELOUP-LAUBATT(1754-1833), commandant du Génie napoléonien.
Ainsi, La GATAUDIÈRE passe aux CHASSELOUP-LAUBATt, puis aux MURAT (descendants de Joachim), et reste aujourd'hui propriété du prince Achille MURAT de CHASSELOUP-LAUBAT.
Ce fief illustre la noblesse de robe saintongeaise, fusionnant administration royale, science et héritage militaire
Sources : Archives départementales de Charente-Maritime (états des lieux, minutiers) ; François FRESNEAU, seigneur de La GATAUDIÈRE, père du caoutchouc (F. de CHASSELOUP-LAUBATt, 1942).

⚜️ PERSONNAGES REMARQUABLES
✶ - Henri FRESNEAU (né vers 1865-1870, mort après 1899), receveur des contributions indirectes, domicilié à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique). Père de Pauline FRESNEAU, née le 14 février 1899 (acte état civil). Fonctionnaire roturier, sans lien avec la noblesse poitevine. (AD44, état civil Guémené-Penfao, 1899).

⚜️ HISTOIRE CHRONOLOGIQUE SUCCINCTE DES PERSONNAGES REMARQUABLES
Organisée chronologiquement, la généalogie révèle plusieurs branches interconnectées, souvent qualifiées par leurs seigneuries.
La famille s'allie à des maisons comme les Sassené, Bigot, Maridor, Girard de Charnacé, Beffroy ou Regnauld.

⚜️ Moyen Âge tardif et XVᵉ siècle
- Jean de FRESNEAU, chevalier, seigneur de Crevant ; épouse vers 1415 Rose de Maillé. Sa fille Jeanne épouse vers 1430 Jacques Daillon, écuyer, seigneur de la Chartreboûcherie (Gie Daillon).Hardouin de FRESNEAU, écuyer, représentant du duc d'Anjou. Reçoit hommage de Jean de Saligné pour des biens à La Simirée (mouvant de La Roche-sur-Yon) le 10 septembre 1433 (Doss. Bleus, Gie Saligné). [Note : Date possiblement 1533 pour cohérence.]
- Louis de FRESNEAU, abbé de Charroux en 1479 (Gallia christiana).
- N. de FRESNEAU, notaire de l'Isle-Jourdain en 1447 (Gie Frotiers).
- Jeanne de FRESNEAU, citée le 7 octobre 1489 dans une lettre de Regnauld Chenu au sujet de Jeanne Chollet, prieure de l'Hôtel du Bois et de l'Hébergement-Entier en Vendée (Arch. de M. de Ferré).
- Jacques de FRESNEAU, sieur de la Fresnaye ; sa fille Rose épouse vers 1500 Louis Guyeneuf, écuyer, seigneur de Bouliers (Bibl. Arsenal, Preuves de Malte des Puits de la Vauguyon).
- Marquise de FRESNEAU, de Lussé, épouse vers 1500 Sylvestre du Chaffault, écuyer, seigneur de la Senardière (Gén. du Chaffault).
- Jean de FRESNEAU (né vers 1525-1530, mort après 1570), marchand à Saint-Germain-des-Prés (Paris). Fils probable d'un laboureur poitevin migrant vers 1540 ; marchand de vin et blé, imposé à 12 livres tournois en 1552 (Arch. nat., Z¹ʰ). Marié vers 1550 à Catherine Le Roy ; au moins trois enfants.
- Pierre de FRESNEAU, prieur de la Madeleine de Parthenay en 1533 (Galine, Maison-Dieu de Parthenay).
- Léonard de FRESNEAU, clerc juré, notaire de la Basse-Marche et duché de Châtellerault ; assiste le 24 juillet 1519 à un contrat de mariage (Carrés d'Hozier, t. 223, Gén. Dossier).
Madeleine de FRESNEAU, religieuse à l'abbaye de Beaumont-lès-Tours le 4 décembre 1566 (Cab. titres, 3292).
- Guillaume de FRESNEAU, écuyer, seigneur de Marigny (Poitou). Marié vers 1580 à Renée de Sassené, fille d'Antoine (écuyer, seigneur de la Chaize et de Marie de Villiers).

⚜️ XVIᵉ siècle
- Bertrand de FRESNEAU, rend hommage pour le Bouchet (cause de sa femme) à la Bête de Mirebeau, dénomb. du 28 juillet 1508.
- Françoise de FRESNEAU, veuve d'Antoine des Aubus, écuyer, seigneur de Savonnières ; renonce le 17 mai 1517 au profit d'Émery Gombault ; commande de Ballan à différents droits (Arch. Vienne, H. 3).
- Guillaume de FRESNEAU, écuyer, seigneur de Marigny et du village de FRESNEAU (Poitou) ; décédé avant 1585 (Dict. hist. généal. familles Poitou, t. I, p. 234-238). Marié vers 1580 à Renée de Sassené, fille d'Antoine (écuyer, seigneur de la Chaize) et de Marie de Villiers.


⚜️ XVIIᵉ siècle
- Jacques, reçu chevalier de Malte le 30 mai 1612.
- Nicolas de FRESNEAU (né vers 1620-1630, mort après 1680), écuyer, seigneur de Beaurepaire et de Cierges (paroisse de Luché-Pringé, actuelle Sarthe, alors Anjou), appartient à la branche angevine-poitevine des FRESNEAU, anoblie par charges ou maintenue dans sa noblesse d’extraction au XVIIᵉ siècle.
- Antoine du FRESNEAU, écuyer, seigneur de la Chaume. Déclaration de domaines vers 1639 pour la prieure de Soudun (Savigny, Vienne) comme tuteur de son fils (Arch. Vienne, H. Saint-Benoît, 24). Père de :
- Charles du FRESNEAU, écuyer, seigneur de Marigny. Actes en 1656 et 1660 ; épouse Françoise de La Touche, probablement fille de Jean (seigneur du Plessis) et Renée de Montléon. Père d'Antoine, qui suit.
- Antoine du FRESNEAU, écuyer, seigneur de Châtillon ; déménage à Cezay (Savigny) le 13 juin 1680 (Saint-Benoît, 23). Enregistre son blason à Richelieu en 1698 (Armorial de Touraine). Épouse Marie de Marans (veuve le 15 sept. 1738). Déclaration de domaines pour Soudun (Saint-Benoît, 24, reg. 235, p. 60).
- Jacques de FRESNEAU, prieur de Savigny-sur-Vienne ; aveu à foi et hommage lige le 17 juillet 1623 à Mgr de La Rochepozay, évêque de Poitiers (Arch. Vienne, Abb. Saint-Cyprien).
- Jacques de FRESNEAU, chanoine de Luçon ; parrain le 11 août 1627 (Reg.).
- François de FRESNEAU, notaire de la vicomté de Tiffauges en 1677 (Carrés d'Hozier, t. 542).
- Nicolas de FRESNEAU (né ~1620-1630, mort après 1680), écuyer, seigneur de Beaurepaire et Cierges (Luché-Pringé, Sarthe/Anjou). Sa fille Catherine épouse Philippe de Beffroy en 1640.
- René CHÂTELET-FRESNEAU, (né vers 1640-1650, mort vers 1690-1700), noble poitevin d’extraction lorraino-poitevine, écuyer et seigneur de La MOTHE-FRESNEAU (près de Poitiers, Vienne), issu de l’alliance entre la maison du Châtelet (Lorraine) et les FRESNEAU (Poitou).
Probable fils d’un Antoine du CHÀTELET et d’une FRESNEAU, il hérite ou acquiert le fief vers 1670 : une motte fortifiée médiévale (XIVe s.), avec château ruiné post-guerres de Religion, terres agricoles et droits de justice. Mentionné dans les minutiers de Poitiers (1685) comme « seigneur noble et puissant », il y contracte un rachat de terres pour 4 000 livres et finance des réparations au domaine (1683-1687). Impliqué dans l’administration locale (bailliage de Poitiers), possible service militaire sous Louis XIV. Marié vers 1670 à une noble locale, il laisse une descendance limitée, le fief passant aux Nuchèze par vente due à des dettes. Sources : Archives départementales de la Vienne (3E minutiers, H nobiliaire) ; Nobiliaire du Poitou (La Borderie, 1874).

⚜️ XVIIIᵉ-XIXᵉ siècles
- François FRESNEAU de La GATAUDIÈRE (1703-1770) : Ingénieur du roi sous Louis XV, né à La Rochelle (proche du Poitou), il est célèbre comme le "père du caoutchouc". Exilé en Guyane pour reconstruire les fortifications de Cayenne, il découvre en 1747 les propriétés élastiques de la sève d'hévéa et en publie les premiers essais d'industrialisation en France. Héritier de biens familiaux en 1751, il incarne l'ascension technique d'une famille poitevine. Sa biographie est détaillée dans Les Origines du caoutchouc de Bon de La Morinerie (Gallica).
François FRESNEAU de La Ruchaudière (écuyer, secrétaire du Roi à la Cour des aides de Guyenne, mort ~1720). Épouse 1700 Anne Regnauld ; apporte La GATAUDIÈRE (Saintonge, près Marennes ; fief médiéval relevant de Broue, avec moulin, garennes). Père de François FRESNEAU de La GATAUDIÈRE (1703-1770), ingénieur du Roi, mathématicien. Fortifie Cayenne (Guyane) ; découvre l'hévéa 1747 ; mémoire sur caoutchouc 1763 ; introduit pomme de terre en France ~1750. Reconstruit château 1749 (styles Louis XIV-Régence-XV). Marié 1738 Cécile Solin-Baron ; huit enfants, seul Charles Jean-Baptiste survit. Sa fille Anne-Julie (1775-1848) épouse 1794 général François de Chasseloup-Laubat (1754-1833). Domaine passe aux Chasseloup-Laubat, puis Murat (propriété actuelle prince Achille Murat de Chasseloup-Laubat) (Arch. dép. Charente-Maritime ; F. de Chasseloup-Laubat, 1942).
- N. de FRESNEAU, neveu de M. de La Mothe-d'Aubigné (conseiller Parlement Bretagne) ; hérite Mareuil et La Vieille-Tour (Vendée) avant 1789 ; vend ~1810 à Mme Veuve des Roches (Bibl. nat., Note Marchecay, Nouv. acq. franç. 5033, p. 204).
- Armand FRESNEAU (1823-1900) : Propriétaire de Kermadio (Pluneret, Morbihan), maire et député conservateur du Morbihan (1848-1876), puis sénateur (1879). Issu d'une branche bretonnisée, il est anobli comte romain par Léon XIII en 1891. Père d'Elisabeth FRESNEAU (1851-1943, mariée à Jean Augier de Moussac) et d'Armand (1861-1936, comte). Mentionné dans les Archives parlementaires.
- Léonic de FRESNEAU, comtesse O'Riordan ; décédée château La Tremblaye 15 déc. 1843 à 72 ans. Frère chevalier de FRESNEAU existant (Lettre de part.).
- Armand FRESNEAU (1823-1900), propriétaire Kermadio (Pluneret, Morbihan) ; maire, député conservateur Morbihan 1848-1876, sénateur 1879 ; comte romain par Léon XIII 1891. Père d'Élisabeth (1851-1943, épouse Jean Augier de Moussac) et Armand (1861-1936).
Branche tourangelle : Marie FRESNEAU épouse Gervais Pean 1762 Amboise (Touraine Généalogie) ; migration depuis Poitou XVIIIᵉ s.
Branche roturière : Henri FRESNEAU (né ~1865-1870), receveur contributions indirectes Guémené-Penfao ; père Pauline (née 14 fév. 1899) (AD44).
- Henri FRESNEAU (né vers 1865-1870, mort après 1899), receveur des contributions indirectes, domicilié à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique). Père de Pauline FRESNEAU, née le 14 février 1899 (acte état civil). Fonctionnaire roturier, sans lien avec la noblesse poitevine. (AD44, état civil Guémené-Penfao, 1899).

⚜️ XXᵉ siècle
Au XXᵉ siècle, la famille FRESNEAU, issue du POITOU-SAINTONGE, se divise en branches nobles et bourgeoises, marquée par la dispersion post-révolutionnaire et une modernisation sociale.
- Branche noble – La GATAUDIÈRE (Charente-Maritime)
Héritage de FRANÇOIS FRESNEAU (1703-1770), découvreur du caoutchouc et introducteur de la pomme de terre.
Château transmis via CHASSELOUP-LAUBAT → MURAT (propriété actuelle du prince ACHILLE MURAT).
FRANÇOIS de CHASSELOUP-LAUBAT (1904-1968) : officier de marine, biographe de l’ancêtre (1978).
- Branche noble – Kermadio (Morbihan)
ARMAND FRESNEAU (1861-1936), comte romain (LÉON XIII, 1891).
Gestion du domaine, engagement catholique et agricole.
Postérité par alliances (VATAR, AUGIER de MOUSSAC).
- Branches bourgeoises & régionales
SARTHE : Domaine de CÉZIN (Marçon) – viticulture depuis 1925 (4 générations, AOC Jasnières).
VENDÉE/BRETAGNE : Professions administratives (ex. HENRI FRESNEAU, receveur ; fille PAULINE, 1899).
FRANCE : 1 292 naissances entre 1940 et 2000 ; concentration dans les DEUX-SÈVRES et la SARTHE.

- Synthèse
Extinction partielle en ligne masculine noble, mais persistance via alliances.
Évolution : de la noblesse rurale à la bourgeoisie terrienne, scientifique et politique.
Héritage : innovation (caoutchouc), patrimoine (châteaux, vignobles), mémoire familiale.

⚜️ HÉRALDIQUE
Armes principales (Poitou, enregistrées Armorial général Poitou/Nantes, Armorial poitevin Petiet 1911 ; Rolland 1904-1926) :
" D'azur, à une aigle d'argent, le vol abaissé. "
(Sources : Familles nobles en Europe ; Armorial poitevin.)
Variantes :
" D'argent, au frêne arraché de sinople, accosté de deux étoiles d'azur. " (Branche La GATAUDIÈRE ; arme parlante.)
" D'argent, au chevron de gueules accompagné de trois trèfles de sinople. " (Branche Marigny/Châtellerault ; Armorial Touraine 1698, registres Malte.)
" Écartelé complexe (1698) : d'or et d'argent à croix de gueules brochant chevron, cantonnée aigles essorantes sable et pos de sable ; filet mouvant en bande. "

⚜️ SYMBOLIQUE
- Azur (loyauté)
- Aigle argent vol abaissé (vigilance, force noble, influences possibles germaniques ou royale).
- Frêne/étoiles : élévation, protection divine. Sceaux Clairambault (XVIIᵉ) ; gravures Armorial Bretagne (Potier de Courcy, 1890).

⚜️ Sources principales :
Armorial du Poitou par MM. Beauchet et Filleau, 1891.
Armorial Poitevin: liste alphabétique des familles nobles ... par René Pétiet, 1911.
Arch. dép. Vienne/Charente-Maritime,
Armoriaux Petiet/Rolland.

⚜️ Auteur : Lionel Sandoz, héraldiste – Armorial.org, 2025.


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