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CAVELIER D'ESCLAVELLES

CAVELIER D'ESCLAVELLES_Normandie_France  (1)

CAVELIER D'ESCLAVELLES

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DESCRIPTION

⚜️ CAVELIER D'ESCLAVELLES
Normandie
France

⚜️ Héraldique
Armes principales :
" D’argent, à la bande d’azur, accompagnée de six losanges de gueules, rangées en orle. (3 et 3, mis en orle). "
Ou: ces armes
" écartelées d'argent au chevron de gueules, accompagné en chef de deux têtes de chevalier affrontées, le casque en tête, au naturel, et en pointe d'un croissant d'azur. "

Variante de la branche de Saint-Jacques :
" Les losanges sont parfois décrits d’azur."

⚜️ Sources héraldiques
Ces armes sont enregistrées dans :
- Armorial Général de France (1696, Ch. d’Hozier)
- Nobiliaire de Normandie (Édouard de Magny, 1863)
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1861, 1884, 1887; Berlin, 1934, 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.


⚜️ Origine et anoblissement
La famille CAVELIER D'ESCLAVELLES est une ancienne maison noble de Normandie, anoblie en 1523 par lettres patentes du roi François Ier, confirmées et maintenues dans sa noblesse en 1667 par jugement de M. de la Gallissonnière, intendant de Rouen.
Elle appartient à la noblesse de robe et d’épée, issue du Pays de Caux et du Rouennais, avec des fiefs à Villequier, Saint-Jacques-sur-Darnétal, Épinay, La Garenne et Brouage.

⚜️ Le premier auteur connu est Guillaume Le CHEVALIER, dit CAVELIER, natif de Touques, conseiller en l’hôtel de ville de Rouen en 1516, conseiller au Parlement de Normandie en 1520 et 1529, marié à Anne Poilvilain, décédée le 30 janvier 1540.
Il fut anobli en juin 1523 pour services rendus à la Couronne.


⚜️ Filiations principales (XVIe – XVIIIe siècles)

I. La branche aînée – Villequier : du conseil du roi à l’extinction
Tout commence avec Guillaume CAVELIER, ce bourgeois de Touques devenu conseiller au Parlement de Normandie en 1520. En juin 1523, François Ier, reconnaissant ses services, lui accorde des lettres d’anoblissement. Marié à Anne Poilvilain, il meurt en 1540, laissant deux fils.
L’aîné, Robert CAVELIER, sieur de Villequier, prend la relève comme secrétaire du Roi. Il s’éteint en 1558, laissant un fils unique : Adrien CAVELIER. Ce dernier, conseiller à la Chambre des Comptes de Normandie, voit sa lignée s’éteindre avec lui en 1645, sans postérité mâle.
Mais la branche cadette sauve l’honneur : Nicolas CAVELIER, sieur de la Paqueraie et de Saint-Jacques, épouse Madeleine Daniel de Boisdemenets. De ce mariage naît Jacques CAVELIER, seigneur de Saint-Jacques-sur-Darnétal, capitaine d’une compagnie de gens de guerre au service de Sa Majesté. C’est lui qui portera désormais le nom d'ESCLAVELLES, et dont la descendance se prolongera dans les siècles.

II. La branche de La Garenne : l’épée au nord, la noblesse au sud
Au milieu du XVIIe siècle, un autre rameau s’illustre dans les terres d’Artois et de Saintonge.
Pierre CAVELIER, seigneur de la Garenne, major d’Ardres, épouse en 1645 Marguerite Ampleman de la Cressonnière. De cette union naissent trois fils, tous marqués par le fer et le feu :

Antoine CAVELIER de la Garenne, tué à l’ennemi en 1691, tombe glorieusement au combat.
Adrien CAVELIER, sieur d’Épinay, né en 1623, épouse en 1667 Marie de Roubion. Ses trois fils seront maintenus dans leur noblesse en 1667 par l’intendant de la Gallissonnière à Rouen.
Pierre CAVELIER de Saint-Jacques, né en 1654, devient major de Brouage en Saintonge. Veuf de Geneviève Lafosse (mariage en 1688), il se remarie en 1690 avec Jeanne de Bachoué. De ce second lit,, naît Madeleine CAVELIER de Saint-Jacques en 1693. Admise à la Maison royale de Saint-Cyr en 1702, elle incarne la vertu et l’éducation nobiliaire prônées par Madame de Maintenon.

⚜️ Personnages remarquables

Guillaume CAVELIER († 1540)
Guillaume Cavelier, originaire de Touques en Normandie, émerge au début du XVIe siècle comme une figure clé de la robe normande. Natif d'une famille bourgeoise, il gravit les échelons de la justice royale : conseiller en l'hôtel de ville de Rouen dès 1516, puis au Parlement de Normandie en 1520 et 1529. En juin 1523, ses loyaux services à la Couronne lui valent l'anoblissement par lettres patentes du roi François Ier, marquant l'entrée de sa lignée dans la noblesse. Marié à Anne Poilvilain († 1540), il laisse deux fils, Robert et Nicolas, qui perpétuent les branches de Villequier et de Saint-Jacques. Démêlant en 1540, il incarne le passage du bourgeois au chevalier d'épée et de robe, fondant ainsi la maison CAVELIER D'ESCLAVELLES.

Robert CAVELIER, sieur de Villequier († 1558)
Fils aîné de Guillaume, Robert Cavelier hérite du fief de Villequier, un domaine seigneurial normand aux origines médiévales, jadis lié aux croisades de Robert le Magnifique, duc de Normandie. Nommé secrétaire du Roi sous Henri II, il administre les affaires royales avec diligence, consolidant le rang nobiliaire fraîchement acquis de sa famille. Père d'Adrien, il s'éteint en 1558, transmettant le titre seigneurial qui symbolise la Terre de Villequier – un ensemble de fiefs incluant Beaumesnil et la garde d'Arques. Sa vie, tissée d'alliances locales et de service à la monarchie, ancre les CAVELIER dans le paysage féodal cauchois, avant que le fief ne passe à d'autres mains au XVIIe siècle.

Adrien CAVELIER, seigneur de Villequier († 1645)
Petit-fils de l'anobli fondateur, Adrien Cavelier poursuit la tradition judiciaire de la famille en devenant maître à la Chambre des Comptes de Rouen, bastion de la finance royale en Normandie. Seigneur de Villequier par héritage paternel, il épouse successivement Marie Puchot puis, en 1613, Madeleine de Rassent, renforçant les liens avec la noblesse locale. Sans postérité mâle, sa lignée s'éteint avec lui en 1645 à Rouen, laissant le flambeau à la branche cadette de Saint-Jacques. Sa carrière, marquée par l'administration des aides et des tailles, illustre la noblesse de robe qui, sous Louis XIII, assure la stabilité fiscale du royaume tout en préservant les privilèges seigneuriaux.

Pierre CAVELIER de la Garenne (XVIIe siècle)
Au cœur du XVIIe siècle, Pierre Cavelier, seigneur de la Garenne, s'illustre dans les rangs militaires des provinces du Nord. Major d'Ardres en Artois – une place forte frontalière aux Pays-Bas espagnols –, il commande sous le règne de Louis XIV, participant aux campagnes qui forgent la gloire de l'armée royale. Marié en 1645 à Marguerite Ampleman de la Cressonnière, il engendre une descendance prolifique, dont Antoine, tué à l'ennemi en 1691, et Pierre de Saint-Jacques. Héritier de la branche artoise des CAVELIER, il incarne l'épée nobiliaire, reliant les fiefs normands aux théâtres de guerre extérieurs, et perpétue les alliances avec des maisons comme les Boisdemenets.

Pierre CAVELIER de Saint-Jacques (1654 – après 1690)
Né en 1654 au sein de la branche de La Garenne, Pierre Cavelier de Saint-Jacques poursuit la vocation martiale de son père en devenant major de Brouage, port stratégique de Saintonge face à l'océan. Fils de Pierre de la Garenne, il épouse d'abord en 1688 Geneviève Lafosse, fille d'un bourgeois de Brouage, puis en 1690 Jeanne de Bachoué, consolidant ses attaches saintongeaises. Père de Madeleine (1693), admise à Saint-Cyr en 1702 sous l'égide de Madame de Maintenon, il unit l'honneur des armes à l'éducation nobiliaire. Sa vie, entre garnisons et mariages successifs, reflète l'extension des CAVELIER D'ESCLAVELLES hors de Normandie, vers les côtes atlantiques, au service de la monarchie absolue.

M. CAVELIER d'ESCLAVELLES (1789)
En 1789, au crépuscule de l'Ancien Régime, M. Cavelier d'Esclavelles – probable descendant de la branche de Saint-Jacques – représente la noblesse normande à l'assemblée de Neufchâtel-en-Bray, près de Rouen. Él u pour défendre les privilèges du Second Ordre face aux vents révolutionnaires, il incarne la fidélité aux traditions seigneuriales de Villequier et Darnétal. Bien que les cahiers de doléances ne conservent que son nom, sa participation souligne le rôle des CAVELIER dans les États provinciaux, où se joue le sort de la noblesse terrienne. Dernier écho d'une lignée anoblie trois siècles plus tôt, il voit s'effondrer l'édifice qu'avaient bâti ses aïeux.

Chevalier CAVELIER de Saint-Jacques (1789)
Contemporain et homonyme de son parent de Neufchâtel, le Chevalier Cavelier de Saint-Jacques – titré pour ses ancêtres capitaines – siège à l'assemblée de la noblesse de Rouen la même année fatidique de 1789. Issu de la branche éponyme, il porte les armes d’argent à la bande d’azur dans les débats enflammés du Parlement de Normandie, plaidant pour la réforme sans renoncement aux droits féodaux. Sa présence aux côtés des barons cauchois marque la fin d'une ère : celle des gentilshommes qui, de Touques à Brouage, avaient servi rois et patrie. Avec la nuit du 4 août, son intervention s'efface dans l'ombre de la Révolution, laissant un legs de loyauté nobiliaire.

Joseph Edmond Marie LE CAVELIER d'ESCLAVELLES († 1919)
Au XXe siècle, Joseph Edmond Marie Le Cavelier d'Esclavelles, issu d'une branche subsistante en Eure, répond à l'appel des armes en 1914 comme infirmier militaire. Servant aux fronts de la Grande Guerre, il contracte une maladie des tranchées qui l'emporte en 1919 à Évreux, "mort pour la France" comme l'atteste le Memorialgenweb. Héritier lointain des majors de Brouage, il transpose l'esprit chevaleresque en dévouement médical, soignant les blessés sous le feu. Sa sépulture à Évreux honore un sacrifice discret, reliant la noblesse d'épée du XVIIe au patriotisme républicain du siècle des guerres mondiales.

Marie Léonard Paul CAVELIER d'ESCLAVELLES (1894-1943)
Né en 1894 dans une famille nantaise aux racines normandes, Marie Léonard Paul Cavelier d'Esclavelles mène une existence civile paisible jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le 16 septembre 1943, lors des bombardements alliés sur Nantes visant les sous-marins allemands, il trouve la mort parmi les civils, victime collatérale de la Libération. Commémoré sur une plaque à Nantes, son trépas illustre le tribut payé par les lignées anciennes aux tourments du XXe siècle. Descendant des seigneurs de Saint-Jacques, il symbolise la transition de la noblesse guerrière à l'anonymat bourgeois, fauché par l'Histoire collective.

⚜️ Alliances principales
Ampleman de la Cressonnière
Daniel de Boisdemenets
de Bachoué
de Brévedent
du Hecquet
de Rostolan (1890)
de Vançay
de Bonnechose
Dupin des Vastines (1888)
Burel de Marbeuf

⚜️ Distinction avec d’autres familles CAVELIER
Il existe trois familles nobles distinctes du nom CAVELIER :

CAVELIER d'ESCLAVELLES (Normandie, 1523) – bande d’azur et losanges de gueules

CAVELIER de LA SALLE (explorateur du Canada) – anobli 1675 et 1717
Armes : de sable à un lévrier courant d’argent surmonté d’une étoile à huit rais d’or

CAVELIER de SAINT-JEAN (Franche-Comté, XIXe s.) – branche fixée à Besançon

⚜️ Châteaux & Manoirs
- Le Manoir d'ESCLAVELLES (également désigné comme le Château d'ESCLAVELLES) près de Neufchâtel-en-Bray à la famille CAVELIER d'ESCLAVELLES.
Ce manoir, construit au XVIe siècle en brique vernissée, est situé dans la commune d'ESCLAVELLES en Seine-Maritime, à environ 5 km au sud-ouest de Neufchâtel-en-Bray.
Il est resté dans les mains de cette famille seigneuriale jusqu'à la fin du XIXe siècle, comme l'attestent des sources historiques locales sur l'architecture et les seigneuries du Pays de Bray.
Des archives généalogiques confirment également la présence de membres de la famille CAVELIER d'ESCLAVELLES en tant que propriétaires terriens dans la région normande dès le XVIIIe siècle, avec des liens directs à ESCLAVELLES.
Le château d'ESCLAVELLES fut la résidence de la famille de Gaston Winthrop MINOT et de son épouse, née Katharine Strickler, vers la fin du XXe siècle. Ce dernier, homme d'affaires américain établi en France, était le grand-père de Winthrop Gardner MINOT, comme l'indiquent explicitement les annonces de fiançailles et de mariage publiées dans The New York Times en 1976, qui le mentionnent comme résidant au manoir d'ESCLAVELLES, près de Neufchâtel-en-Bray.
Aujourd'hui, le site est transformé en chambres d'hôtes, préservant son héritage historique.
- Manoir de Tréhuinec (Vannes) : propriété alliée au XIXe siècle.

⚜️ Iconographie
- Vitrail de la cathédrale de Vannes (1906) : armoiries des donateurs, dont CAVELIER d'ESCLAVELLES, avec Baugé et Mesnard.
- Reliques héraldiques : sceaux, ex-libris, reliures armoriées (XVIIIe s., Bibliothèque de Nantes).

⚜️ Monuments aux morts
- Évreux (Eure) : Joseph Edmond Marie (1914-1918)
- Nantes (Loire-Atlantique) : Marie Léonard Paul (1943) – plaque commémorative
- Église Saint-Jacques-sur-Darnétal : possible présence de pierres tombales ou plaques (à vérifier archives paroissiales).

⚜️ Étymologie
CAVELIER : du latin caballarius → « celui qui monte à cheval », « écuyer », « chevalier ». Variante normande de Le Chevalier, fréquente en Pays de Caux.
d'ESCLAVELLES : toponyme probable, peut-être lié à un fief près de Neufchâtel-en-Bray ou Saint-Saëns. Hypothèse slave (esclave) non étayée.

⚜️ Situation contemporaine
La famille CAVELIER D'ESCLAVELLES subsiste au XXIe siècle, avec des branches en Normandie, Pays de la Loire et Bretagne. Elle est représentée dans les associations nobiliaires et les cercles généalogiques normands. Aucune pairie ni titre comtal n’est attesté.

⚜️ Sources principales
- Nobiliaire de Normandie, t. II, Édouard de Magny, 1863
- Armorial Général de France, Ch. d’Hozier, 1696 (éd. Prévost, 1918)
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1861, 1884, 1887; Berlin, 1934, 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926).
- armorial.org Armorial J.B. Rietstap, colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Grand Armorial de France, Jougla de Morénas, 1935-1943
- Dictionnaire des familles françaises, Chaix d’Est-Ange, t. IX, 1910
- Annuaire de la noblesse, Borel d’Hauterive, 1881, 1891
- Catalogue des gentilshommes de Normandie, La Roque, 1910
- Complément au simili-nobiliaire, Dioudonnat, 2010
- Archives départementales de Seine-Maritime (série E, anoblissements)

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⚜️ Épilogue

CAVELIER D'ESCLAVELLES
Normandie – Anoblie 1523 (François Ier), maintenue 1667
Noblesse de robe et d’épée ; fiefs : Villequier, Saint-Jacques-sur-Darnétal, Épinay, La Garenne, Brouage.
⚜️
Armes : D’argent à la bande d’azur et 6 losanges de gueules en orle.
Variante écartelée : chevron de gueules, têtes de chevaliers, croissant d’azur.
Branche Saint-Jacques : losanges d’azur.
(Armoriaux : Hozier 1696, Magny 1863, Rietstap, Jougla de Morénas)
Fondateur : Guillaume CAVELIER (†1540), Touques → Parlement de Normandie.
⚜️
Branche aînée Villequier : éteinte 1645 (Adrien).
Branche Saint-Jacques : perdure (Nicolas → Jacques d’Esclavelles).
Branche La Garenne : Pierre (major d’Ardres) → Antoine †1691, Pierre de Saint-Jacques (major Brouage, père de Madeleine à Saint-Cyr 1702).
⚜️
Figures clés
Robert (†1558) : secrétaire du Roi.
Pierre de La Garenne : officier XVIIe.
1789 : M. d’Esclavelles (Neufchâtel) & Chevalier de Saint-Jacques (Rouen).
Joseph Edmond Marie (†1919) : infirmier 14-18, mort pour la France.
Marie Léonard Paul (1894-1943) : victime bombardement Nantes.
⚜️
Alliances : Ampleman, Boisdemenets, Bachoué, Brévedent, Rostolan, etc.
Distincte : Cavelier de La Salle (Canada) & de Saint-Jean (Franche-Comté).
Patrimoine : Vitrail Vannes (1906) ; monuments Évreux, Nantes.
Étymologie : Cavelier = chevalier ; d’Esclavelles = toponyme normand.
Aujourd’hui : Subsiste en Normandie, Pays de la Loire, Bretagne (associations nobiliaires).
Sources : Magny, Rietstap, Hozier, archives Seine-Maritime.

⚜️ Auteur : Lionel Sandoz, héraldiste – Armorial.org, 2025.


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