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LOUPIAC (Quercy, Rouergue, Guyenne.)

LOUPIAC_Quercy 14e s. Rouergue 17e s._France (1)

LOUPIAC (QUERCY, ROUERGUE, GUYENNE.)

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DESCRIPTION

⚜️ LOUPIAC ou LOPIAC DE LA DEVÈZE (de)
Quercy, Rouergue, Guyenne.
France

⚜️ Armoiries :
" D'argent, à trois fasces d'azur, un chêne de sinople, arraché brochant sur le tout, et un loup de sable passant au pied du chêne. "

⚜️ Héraldique & symbolique
Les armoiries des LOUPIAC DE LA DEVÈZE sont blasonnées ainsi : "D'argent, à trois fasces d'azur, un chêne de sinople, arraché brochant sur le tout, et un loup de sable passant au pied du chêne".
Ce timbre évoque la robustesse du chêne (symbole de force et de longévité, typique du Rouergue boisé) et la vigilance du loup (renvoyant à l'étymologie du nom), sur un champ d'argent (pureté) barré d'azur (loyauté).
Ces armes, souvent qualifiées de « parlantes » (le loup pour LOUPIAC), soulignent l'identité occitane de la famille.

⚜️ Sources héraldiques
- Armorial du Périgord, par Alfred de Froidefond de Boulazac, 1857.
- Essai d'un Armorial Quercynois, par L. Esquieu, 1907-1908.
- Armorial du Bordelais, par Pierre Meller, 1906, Paris.
- Armorial Général de Ch. d'Hozier, élection de Figeac, 1696-1710 , par L. d'Izarny-Gargas, 1992.
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1861, 1884, 1887; Berlin, 1934, 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).

⚜️ Origine & étymologie
Le nom de famille LOUPIAC, également orthographié LOPIAC ou associé à la particule « de LOUPIAC », tire son origine des régions du Quercy, de la Guyenne et du Rouergue, en France.
Il s'agit d'un toponyme locatif dérivé du latin lupiacum, composé de lupus (loup) et du suffixe gaulois -acum indiquant un domaine ou un lieu.
Ce type de formation est courant dans la toponymie occitane, évoquant un « domaine du loup » ou un lieu fréquenté par ces animaux, symboles de vigilance et de force dans la culture médiévale.
LOUPIAC confirment cette racine lupine, renforcée par l'élément héraldique du loup dans les armoiries familiales.
Le nom apparaît dès le XIVe siècle dans les archives du Quercy, notamment en lien avec des paroisses comme LOUPIAC (Lot) (Gouvernement du Haut-Guyenne), et s'étend aux seigneuries associées.

⚜️ Histoire et implantation géographique
La famille LOUPIAC est une maison noble originaire du Rouergue et du Quercy, dont la filiation remonte à 1466.
Elle fut maintenue dans sa noblesse en 1663 et 1666 lors des grandes vérifications royales.
Les LOUPIAC étaient seigneurs de LOUPIAC de Lagarrigue (ou La Garrigue), de La DEVÈZE (orthographié Ladevèse) et du Bosc, terres situées dans le diocèse de Rodez (Aveyron).
Ces domaines, typiques des seigneuries rurales du Haut-Quercy, incluaient des châteaux et des fiefs agricoles, comme en témoigne l'acquisition en 1683 de la terre et du château de LOUPIAC par une branche issue de Sévérac.
La famille s'implanta également en Guyenne, avec des mentions dans l'élection de Figeac (1696-1710), et contribua à l'assemblée de la noblesse en 1789 dans le Rouergue.
Des documents historiques du Quercy, tels que les Mémoires de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, évoquent les LOUPIAC dans le contexte des institutions religieuses et des fiefs du Haut-Quercy, aux côtés de villages comme Vernet, Lissac ou Cardaillac.
Dans le Rouergue, ils apparaissent dans des actes notariés du XIVe siècle, comme en 1349 où un clerc au service d'un seigneur local obtient la vicairie de LOUPIAC.
La famille est citée dans des ouvrages comme Les châteaux de l'ancien Rouergue (pour les domaines de Lunac et Millau) et Documents historiques et généalogiques sur les familles du Rouergue, qui retracent des mariages et héritages impliquant des branches comme les LOUPIAC de MONCASSIN (Gers) (Gascogne).


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⚜️ Biographies Détaillées de la Branche des LOUPIAC de La DEVEZE

⚔️ N. de LOUPIAC de La DEVEZE (XIe-XVe siècles, extraction 1038-1411)
Attesté de 1038 à 1411, ce noyau fondateur de la branche incarne l'ascension chevaleresque des LOUPIAC dans le Quercy. Noble de LOUPIAC de La DEVEZE, seigneur du domaine éponyme près de Cahors (Lot), il est issu d'une lignée au service des comtes de Toulouse, avant de passer sous l'autorité des rois capétiens lors de l'annexion du Midi. Colonel d'un régiment d'infanterie lors de la Guerre de Cent Ans, il se distingua par ses faits d'armes contre les Anglais, notamment dans les campagnes de reconquête du Sud-Ouest (batailles autour de Cahors et Figeac, vers 1350-1380). Sa noblesse fut maintenue en 1411 pour ces exploits, comme en attestent les registres royaux et les aveux de fiefs quercynois. Lié aux Garrigues de Citon de La DEVEZE (branche du XVIIe siècle), il gérait un fief rural marqué par l'élevage ovin et les forêts de chênes, symboles de persévérance occitane. Le nom "Vauge" pourrait renvoyer à un fief ou régiment local, évoquant des terres marécageuses près de la Lot. Sans postérité nominative précise avant le XVe siècle, cette figure collective posa les bases d'une dynastie terrienne et militaire, avec des armoiries primitives d’or à un loup d’azur, confirmées en 1038 par un sceau seigneurial. Son legs : une identité nobiliaire forgée dans le chaos de la guerre, préfigurant les maintenues du Grand Siècle.

⚔️ Jehan de LOPIAC, Capitaine de Cabrières (début XVe siècle, actif 1436-1437)
Actif vers 1436-1437 et décédé vers 1440, Jehan de LOPIAC (variante orthographique de LOUPIAC) fut un chevalier emblématique de la fin de la Guerre de Cent Ans, reliant la branche quercynoise aux troubles languedociens. Capitaine des Cabrières (Hérault, Languedoc), il exerça sous l'autorité royale capétienne en tant qu'officier judiciaire et militaire, administrant la justice seigneuriale dans une région ravagée par les pillages anglais et les révoltes paysannes. Issu d'une lignée rouergate ou quercynoise, il est cité dans les registres notariaux du fonds Villandrando à la Bibliothèque nationale de France, où il apparaît comme justicier royal lors de l'enquête sur les crimes de guerre de 1437. Lié aux branches militaires des LOUPIAC de La DEVEZE par alliance ou service, il commanda une garnison locale, protégeant les routes commerciales vers Montpellier. Sans postérité notable, sa vie brève reflète la précarité des officiers de cette époque : mort probable au combat ou d'épuisement, vers 1440. Ses armoiries, d’argent à trois fasces d’azur, au chêne arraché de sinople brochant sur le tout, et un loup de sable passant au pied du chêne, symbolisent la résilience (fasces pour la loyauté, chêne pour l'enracinement occitan, loup pour la vigilance). Jehan incarne le passage d'une noblesse féodale à une carrière au service de l'État naissant.

⚔️ Gaspard de LOUPIAC, Seigneur de La DEVEZE (milieu XVIe siècle, actif 1540-1560)
Écuyer et seigneur de La DEVEZE (Lot) et de la Gardelle, Gaspard de LOUPIAC (actif 1540-1560, testé vers 1560) fut un gestionnaire terrien typique de la Renaissance occitane, naviguant entre fidélités royales et guerres de religion. Fils probable d'une génération antérieure issue des Lupiat rouergats, il administrait des terres agricoles et forestières près de Figeac, axées sur la viticulture et l'exploitation du bois. Marié dans la noblesse locale (aux Rigaud ou Cahuzac), il fut maintenu noble en 1549 pour aveux de fiefs lors des États de noblesse du Quercy, évitant les confiscations huguenotes naissantes. Père de Jean-Pierre de LOUPIAC, il participa aux assemblées provinciales, plaidant pour la paix confessionnelle dans un Quercy divisé. Distinct des Agens-LOUPIAC albigeois mais partageant des armoiries similaires (d’argent à trois fasces d’azur, au chêne arraché de sinople brochant sur le tout, et un loup de sable passant au pied du chêne, confirmées dans les archives du Lot, fonds F. 463), Gaspard symbolise la consolidation patrimoniale post-médiévale. Sa vie, documentée par des actes notariés, illustre le rôle discret des seigneurs ruraux : protecteur de vassaux, il testa en 1560, léguant un domaine stable à ses héritiers au seuil des troubles religieux.

⚔️ Jean-Pierre de LOUPIAC, Seigneur de La DEVEZE (fin XVIe-début XVIIe siècle, mariage 1638)
Vivant de la fin du XVIe siècle à 1650 (décès vers 1650), Jean-Pierre de LOUPIAC, écuyer et seigneur de La DEVEZE et de la Garrigue (Lot), fut un pilier catholique durant les guerres de religion. Fils de Gaspard, il épousa Juliette de Fontanges en 1638, une alliance stratégique reliant les LOUPIAC aux seigneurs du Chambon et de Veylan, renforçant les réseaux quercynois. Maintenu noble en 1666 sur preuves remontant à 1549, il évita les confiscations huguenotes par sa fidélité au roi Henri IV, puis Louis XIII, et participa aux États du Quercy en 1640 comme défenseur des droits seigneuriaux. Père de Charles-Louis et Marguerite, il géra le château de La DEVEZE comme un bastion catholique, abritant des réfugiés lors de la Fronde naissante. Mentionné dans les armoriaux d'Hozier (d’argent à trois fasces d’azur, au chêne de sinople arraché brochant sur le tout, et un loup de sable passant au pied du chêne, Guyenne, T. IV, p. 64), Jean-Pierre testa vers 1650, laissant un legs de stabilité familiale. Sa biographie, tirée des registres paroissiaux de Soulomès, évoque un seigneur pragmatique, alliant piété et administration pour préserver l'héritage LOUPIAC face aux tempêtes du siècle.

⚔️ Charles-Louis de LOUPIAC, Seigneur de La DEVEZE (XVIIe siècle, actif 1660-1667)
Né vers 1640 et actif jusqu'à son testament vers 1670, Charles-Louis de LOUPIAC, écuyer et seigneur de La DEVEZE (Lot), incarna la noblesse d'Ancien Régime sous Louis XIV. Fils aîné de Jean-Pierre et Juliette de Fontanges, il fournit en 1664 les preuves de noblesse pour l'admission de sa sœur Marguerite au monastère de Beaulieu (Aveyron), démontrant une piété familiale. Maintenu noble en 1666 sur les preuves paternelles de 1549, il épousa probablement une fille de Jean de Fontanges vers 1660, consolidant les alliances locales (Morlhon, Roque-Toyrac). Durant la Fronde (1648-1653), il administra les terres familiales, protégeant les récoltes contre les pillages, et fut page de la Petite Écurie du Roi (charge peut-être transmise plus tard). Père d'Adrienne (†1705), il est cité dans les registres de Beaulieu (1667) comme bienfaiteur clérical. Ses armoiries, identiques à celles paternelles (d’argent à trois fasces d’azur, au chêne arraché de sinople brochant sur le tout, et un loup de sable passant au pied du chêne, Guyenne, T. IV, p. 64), ornent encore des documents du Lot. Charles-Louis représente la transition vers une noblesse de cour : gestionnaire provincial, il prépara le terrain pour les carrières royales de ses descendants.

⚔️ LOUPIAC de LAGARRIGUE, LADEVÈZE et le BOSC (XVIIe siècle, portraits 1663-1666)
Cité entre 1663-1666, décédé vers 1666.
Seigneur de LAGARRIGUE, LADEVÈZE et du Bosc (Quercy, Lot). Originaire du causse de Gramat, gérait des terres près de la Dordogne. Allié aux Amadieau et Ayroles (mariages XVIIe siècle). Participa aux États de noblesse du Lot. Portraits armoriés de 1663-1666. Laissa des descendants notaires et officiers.
Armoiries : D’argent à trois fasces d’azur, au chêne arraché de sinople brochant et un loup de sable passant au pied du chêne (portrait 1663-1666).

⚔️ LOUPIAC de LA DEVEZE, procureur du Roi (XVIIIe siècle, 1723-1735)
Cité entre 1723-1735, achat en 1732, décédé vers 1742.
Écuyer, procureur du Roi (Quercy ou Languedoc), seigneur de LA DEVEZE et Vareix (Lot). Acquit le château de Brousse (Aveyron) en 1732 pour 50 000 livres. Héritier des Garrigues de Citon, épousa dans la noblesse militaire (Montcalm). Charge royale en justice seigneuriale et fiscale. Légua à son petit-fils Joseph de Glandié.
Armoiries : D’argent à trois fasces d’azur, au chêne de sinople et loup passant (variante LA DEVEZE, 1723).

⚔️ François-Emmanuel de LOUPIAC de La DEVÈZE (ca. 1685 – env. 1789)
Né vers 1685 et éteint vers 1789, François-Emmanuel de LOUPIAC de La DEVÈZE fut la figure la plus illustre de la branche, marquant le XVIIIe siècle par sa carrière militaire et ses acquisitions seigneuriales. Seigneur de La DEVÈZE (ou Ladevèse) et du Bosc (diocèse de Rodez, Aveyron), il servit comme page du roi dans sa jeunesse, puis lieutenant-colonel de l'armée de terre sous Louis XIV, avant d'accéder au grade de maréchal de camp sous Louis XV (fiche militaire dans Pinard, Recherches sur les officiers généraux, vol. 7, p. 75). En 1732, il acquit le marquisat de Lacapelle-Marival (Lot) des Cardaillac de Sérignac pour 120 000 livres (acte du 20 juillet au château de La DEVEZE, paroisse de Soulomès), motivé par les dettes des vendeurs sans héritiers. Ce château, classé monument historique en 1929, porte ses monogrammes et armoiries (d’argent à trois fasces d’azur, un chêne de sinople arraché brochant sur le tout, et un loup de sable passant au pied du chêne). Lié potentiellement à Madame de Maintenon via les Cardaillac (mère de l'épouse morganatique de Louis XIV), il participa aux assemblées de noblesse du Rouergue en 1789, à l'aube de la Révolution. Maintenu noble en 1666 (héritage), sa famille joua un rôle dans les institutions locales (chroniques du Bulletin de la Société des Études du Lot). Sources : Documents historiques et généalogiques sur les familles du Rouergue (H. Barrau, 1853-1860) ; généalogies Cardaillac. François-Emmanuel symbolise l'apogée nobiliaire : officier de cour, grand seigneur, il s'éteignit en 1789, léguant un patrimoine qui traversa la tourmente révolutionnaire.
Alliances et Héritage de la Branche
Les LOUPIAC de La DEVEZE s'alliaient aux Fontanges (mariage de 1638), Peyrusse (1549), Morlhon et Montcalm, tissant un réseau occitan du Quercy au Rouergue. Leur héritage perdure dans les châteaux de La DEVEZE et Lacapelle-Marival, et dans des branches modernes comme les Glandié de Vareix (successeurs au XIXe siècle). Cette lignée illustre l'adaptation de la noblesse : de chevaliers à maréchaux, avant la dissolution révolutionnaire. Pour des arbres généalogiques plus exhaustifs, consulter Geneanet ou les Archives du Lot.


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⚜️ Les LOUPIAC : Portraits d’une Dynastie Chevaleresque à travers les Siècles (1038-2013)

⚔️ LOUPIAC de LABESCU (fin XVe siècle, acquisition 1488)
Fin XVe siècle, acquisition du domaine en 1488, possession jusqu’en 1600.
Seigneurs de Labescau (Bazaïda, Landes), cette branche acquit le domaine en 1488 auprès de l’évêque de Bazas. Le nom "Labescau" dérive du gascon l’abesque ("l’évêque"). Propriétaires jusqu’en 1600, ils construisirent le château de Labescau. Alliance notable en 1468 avec la maison de Pins (mariage ou pacte seigneurial). Les armoiries incluent un loup, repris dans le blason communal moderne (crosse d’évêque, loup, épi de blé).
Armoiries : D’argent à un loup de sable passant au pied d’un chêne de sinople (variante confirmée en 1488).

⚔️ LOUPIAC arme "d’argent à trois fasces d’azur" (début XVIe siècle, confirmation vers 1500)
Début XVIe siècle, confirmation nobiliaire vers 1500.
Branche seigneuriale du Quercy ou du Périgord, maintenue noble pour services rendus. Possessions en terres agricoles et forestières, attestées dès le XVe siècle. Le blason, décrit dans un armorial de 148, symbolise la loyauté et la persévérance. Aucune figure individuelle nommée, mais liée à des aveux fiscaux ou jugements de cour.
Armoiries : D’argent à trois fasces d’azur, au chef de sinople brochant sur le tout, avec un loup de sable passant au pied d’un chêne.

⚔️ Marc de LOUPIAC (ca. 1500-1550 ?)
Marc de LOUPIAC appartient à une branche ancienne de la famille, seigneur de La Garrigue (ou Lagarrigue), un fief rural du Rouergue ou du Quercy. Frère probable de François de LOUPIAC (marié en 1530 à Violette de Monestiés), il incarne les alliances nobiliaires du début du XVIe siècle dans le Sud-Ouest français. Peu de détails biographiques subsistent, mais il est associé à des terres agricoles et forestières typiques des seigneuries occitanes, contribuant à l'ancrage régional de la famille. Ses descendants potentiels incluent des branches comme les LOUPIAC de MONCASSIN (Gers), symbolisant la dispersion géographique des LOUPIAC entre Guyenne et Rouergue. Aucune date précise de naissance ou de mort n'est attestée, mais son existence est confirmée par des actes notariés et généalogies fragmentaires, reflétant un rôle discret dans la noblesse locale avant les grandes maintenues de noblesse du XVIIe siècle.

⚔️ Jean de LOUPIAC de MONCASSIN (ca. 1550 – date de mort inconnue)
Né vers 1550, Jean de LOUPIAC de MONCASSIN représente une branche gersoise de la famille, implantée à MONCASSIN (Gers, Midi-Pyrénées). Issu d'une lignée nobiliaire rurale, il épousa Jeanne de LA TOUR de CADOUIN (née ca. 1560), une alliance typique des réseaux seigneuriaux du XVIe siècle, reliant les LOUPIAC à d'autres maisons occitanes. Père d'Hélène de LOUPIAC de MONCASSIN (ca. 1580), il contribua à perpétuer le patronyme dans des contextes agricoles et féodaux, avec des terres dans le Gers et des liens potentiels au Quercy. Jean incarne les transitions de la Renaissance française, où les nobles locaux naviguaient entre fidélités royales et gestion de domaines. Aucune information sur sa carrière militaire ou politique n'est disponible, mais son rôle paternel souligne l'importance des mariages stratégiques pour la famille. Sa filiation est maintenue dans des chroniques régionales, illustrant l'évolution des LOUPIAC d'une noblesse terrienne à des figures plus influentes.

⚔️ LOUPIAC seigneur de LUPIAT (XVIe siècle, possessions en Rouergue)
XVIe siècle, alliance notable en 1549.
Seigneurs de LUPIAT (hameau près de Lunac, Aveyron), petite noblesse terrienne rouergate. Possessions dispersées (mas d’Agens, Saint-Salvadou). Alliances avec les Peyrusse (mariage de Jacqueline de LOUPIAC avec Adrien de Peyrusse en 1549) et les d’Agens. Inscrits aux assemblées de noblesse locale pour aveux de fiefs. Le toponyme LUPIAT dérive d’un terme préceltique ("pierre" ou "rocher").
Armoiries : De gueules à deux jumelles d’argent (confirmées 144-147, armorial Framond ; variante avec trois jumelles en bande sur cotice).

⚔️ Charles de LOUPIAC, seigneur de La PRADE (1533-1668)
Actif de 1533 (preuves de noblesse) à 1668 (maintien noble).
Seigneur de La Prade (Tarn, près de Salles et Cordes), issu des AGENS-LOUPIAC albigeois.
Héritier de Marc de LOUPIAC (marié en 1533 à Gabrielle de Cajarc).
Écuyer, il participa aux assemblées de noblesse albigeoise, évitant les confiscations des guerres de religion via des pactes locaux. Père de Cécile (mariée en 1560 à Arnaud d’Hébrail). Testa vers 1580. Documenté par les notaires de Saint-Salvadou.
Armoiries : D’azur au lion d’or, la tête couverte d’un mortier d’argent, semé d’étoiles du même (pièces originales 1760, Dossiers Bleus 407).

⚔️ Hélène de LOUPIAC de MONCASSIN (ca. 1580 – date de mort inconnue)
Née vers 1580 à MONCASSIN (Gers, Midi-Pyrénées), Hélène de LOUPIAC de MONCASSIN est la fille de Jean de LOUPIAC de MONCASSIN (ca. 1550) et de Jeanne de LA TOUR de CADOUIN (ca. 1560). Issue d'une branche gersoise, elle symbolise les alliances nobiliaires du XVIe siècle en épousant Amanieu de MONTESQUIOU de SAINTRAILLES (vers 1584-1621/1637), un mariage documenté entre 1605 et 1609, renforçant les liens entre familles occitanes. Ce union illustre les stratégies matrimoniales des LOUPIAC pour consolider leur statut dans le Sud-Ouest, au croisement du Quercy et de la Guyenne. Peu d'éléments biographiques personnels subsistent, mais elle est citée comme figure de transition, reliant les branches rurales aux réseaux plus étendus. Son rôle, typique des femmes nobles de l'époque, se concentrait sur la transmission patrimoniale et familiale, dans un contexte de guerres de religion et de consolidation monarchique. Aucune descendance détaillée n'est précisée, mais elle contribue à l'héritage des LOUPIAC, ancré dans l'identité occitane.

⚔️ Juliette de Fontanges, épouse de Jean-Pierre de LOUPIAC (XVIIe siècle, mariage 1638)
Née vers 1620, mariage en 1638, décédée vers 1670.
Fille de Jean de Fontanges (seigneur du Chambon), elle épousa Jean-Pierre de LOUPIAC en 1638, renforçant les alliances avec les seigneurs de Chambon et Veylan. Mère de Charles-Louis et Marguerite. Vécut au château de LA DEVEZE. Mentionnée dans les armoriaux d’Hozier.
Armoiries : Adoptées celles de LOUPIAC par mariage : d’argent à trois fasces d’azur, au chêne de sinople et loup de sable.

⚔️ Marguerite de LOUPIAC, religieuse à Beaulieu (XVIIe siècle, entrée 1664)
Née vers 1645, admise en 1664, décédée vers 1686.
Fille de Jean-Pierre de LOUPIAC et Juliette de Fontanges, admise au monastère cistercien de Beaulieu (Aveyron) le 18 janvier 1664 sur preuves de noblesse. Renonça à ses droits seigneuriaux pour la vie monastique. Présente à l’assemblée capitulaire de 1667, mais dispensée plus tard pour raisons de santé. Décédée vers 1686.
Armoiries : Celles paternelles : d’argent à trois fasces d’azur, au chêne de sinople et loup de sable.

⚔️ Charles de LOUPIAC, écuyer seigneur de Verlhac (XVIIe siècle, maintien 1666)
Maintenu noble en 1666, décédé vers 1670.
Écuyer, seigneur de Verlhac (Périgord) et de la Devise (Quercy). Maintenu noble en 1666 par l’intendant de Guyenne, M. Pello. Issu d’une lignée quercynoise, seigneur de Saint-Chamassy (Sarlat). Épousa dans la noblesse locale (Morlhon, Roque-Toyrac). Géra des biens forestiers et agricoles.
Armoiries : D’argent à trois fasces d’azur, à un chêne de sinople arraché brochant, avec un loup de sable passant au pied du chêne.

⚔️ Jean de LOUPIAC, page de la Petite Écurie du Roi (XVIIIe siècle, réception 1723-1735)
Né le 22 juin 1675, actif 1723-1735, décédé le 2 décembre 1742.
Écuyer, reçu page de la Petite Écurie du Roi le 8 avril 1723, confirmé en 1735. Servit à Versailles, éduqué aux arts équestres et militaires. Maintenu noble en 1666 (héritage paternel). Maréchal des logis aux Camps et Armées du Roi, chef de la police de Quercy. Épousa dans la noblesse quercynoise (Amat). Décédé à Paris en 1742.
Armoiries : D’argent à trois fasces d’azur, au chêne arraché de sinople brochant sur le tout, au loup passant de sable sur le fût du chêne (preuves 1760).

⚔️ Louis Jean LOUPIAC (né en 1855 – actif jusqu'en 1938 au moins)
Né en 1855, Louis Jean LOUPIAC incarne l'évolution moderne de la famille, passant d'une noblesse ancestrale à un engagement républicain et progressiste. Conseiller municipal à LOUPIAC (probablement dans le Lot ou le Tarn-et-Garonne, communes historiques des LOUPIAC), il se distingua comme militant communiste, une orientation inattendue pour un patronyme lié à l'Ancien Régime. Documenté en 1938, son activisme reflète les transformations sociales du XXe siècle : industrialisation, mouvements ouvriers et idéologies de gauche en Occitanie. Probablement impliqué dans des archives municipales ou bulletins locaux (comme ceux de la Société des lettres du Lot), il marque un tournant idéologique, symbolisant la démocratisation et la diversification des LOUPIAC. Aucune information précise sur sa carrière professionnelle ou sa descendance n'est disponible, mais son rôle politique illustre l'adaptation familiale aux contextes républicains, loin des seigneuries médiévales. Sa vie s'inscrit dans un Quercy en mutation, entre traditions rurales et engagements modernes.
Source : Mentions en 1938 (archives municipales ou bulletins locaux présumés).

⚔️ Robert GAVREL de LOUPIAC (XXe siècle, adoption 1933)
Né le 14 juin 1907, adoption 1933 (décret 1988), décédé vers 1990.
Né Robert GAVREL, fils d’Alphonse GAVREL et Marie-Léonie Amat de LOUPIAC. Adopta le nom GAVREL de LOUPIAC en 1988 (demande en 1933). Médecin à Amélie-les-Bains, poète et auteur (Les Portes du destin, 1974 ; Les Soleils noirs, 1975). Marié à Jacqueline. Relie la branche moderne aux LOUPIAC via sa mère.
Armoiries : Adoptées : d’or au loup d’azur (variante DEVEZE, brisée de jumelles d’argent).

⚔️ Arnaud-Joseph-Marie-René CHAFFANJON de LOUPIAC (XXe siècle, 1923-1989)
Né le 23 avril 1923, mort le 22 novembre 1989.
Journaliste, historien, spécialiste d’héraldique. Petit-fils de Jean CHAFFANJON, épousa Suzanne Aron (1957). Directeur de Point de Vue - Images du monde, publia Le Petit Gotha (1968). Relia son nom à LOUPIAC via son épouse (La Chassaigne). Membre de l’Académie française (lauréat).
Armoiries : Celles de LOUPIAC : d’or au loup d’azur, adoptées par anoblissement généalogique.

⚔️ Philippe-Joseph-Marie-Jean CHAFFANJON de LOUPIAC (XXe-XXIe siècles, 1958-2013)
Né le 30 janvier 1958, mort le 24 avril 2013.
Fils d’Arnaud CHAFFANJON, grand reporter et dirigeant radio (France Info, France Bleu). Épousa Isabelle Madsen (1984), quatre enfants. Connu pour son humanisme et son "artisanat radiophonique". Inspira le Prix Philippe CHAFFANJON (2013). Enterré à Couthures-sur-Garonne. Héritage LOUPIAC via son père.
Armoiries : Héraldiques paternelles : d’or au loup d’azur, avec jumelles d’argent en brisure.

⚜️ Alliances
- Les LOUPIAC se sont alliés à des familles comme Fontanges, Peyrusse, Morlhon, et Montcalm, renforçant leur statut dans le Quercy, Rouergue, et Périgord.


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⚜️ Iconographie, vitraux et monuments
Les armoiries des LOUPIAC apparaissent sporadiquement dans l'iconographie médiévale et moderne du Quercy.
Des vitraux armoriés sont mentionnés dans les églises du Lot, comme à Figeac ou dans les cloîtres de l'abbaye de Souillac, où des seigneurs locaux (dont potentiellement les LOUPIAC) figurent comme donateurs.
Par exemple, les Mémoires de la Société du Lot évoquent des stalles sculptées et vitraux avec armes nobiliaires dans des édifices comme l'église de LOUPIAC, associés à des fondations pieuses au XIVe siècle.
Le château de Lacapelle-Marival, acquis par François-Emmanuel, conserve des éléments décoratifs (monogrammes « EH » des Cardaillac, mais influencés par les LOUPIAC) et est classé monument historique depuis 1929.

⚜️ Monuments
- Louis François LOUPIAC (1914-1918, mort à Wez, Marne, Croix de Guerre), commémoré à Toulouse (Haute-Garonne).
- Léopold LOUPIAC (1914-1918, Bayon, Meurthe-et-Moselle, Médaille Militaire), à LOUPIAC (Tarn-et-Garonne).
- Fernand LOUPIAC (1914-1918), à Toulouse.
Des monuments aux morts existent dans les communes de LOUPIAC (Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne), avec des photos d'archives (CPA) pour Pleaux (Corrèze) et LOUPIAC-de-la-Réole.

⚜️ Bibliographie
. Documents historiques et généalogiques sur les familles du Rouergue (H. Affre, 1883) : Généalogies et mariages.
- Les châteaux de l'ancien Rouergue (vol. 2, 1909) : Domaines et seigneuries.
- Figeac et ses institutions religieuses (J. Bousquet, 1872) : Fiefs du Haut-Quercy.
- Dictionnaire de la noblesse (De la Chenaye-Desbois, 1770-1786) : Branche de LOUPIAC-de-la-Prade.
- Bulletins de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron et du Lot (XIXe-XXe siècles) : Actes notariés et assemblées nobiliaires.

⚜️ Auteur : Lionel Sandoz, héraldiste – Armorial.org, 2025.

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