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MOUY de la MAILLERAIE

MOUY de la MAILLERAIE_Normandie_France (1)+

MOUY DE LA MAILLERAIE

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DESCRIPTION

MOUY de la MAILLERAIE
Normandie
France

Origine: Normandie.

Armoiries :
" De gueules, fretté d'or. "
- Couronne: Marquis
- Supports: deux Licornes d'argent, aliàs deux Lions léopardés
- Cimier: un Lion léopardé issant & regardant à dextre
- Cri de Guerre: SECHELLES (aliàs SEYCHELLES
- Devises: De mieulx en moeulx Moÿ

Synthèse symbolique
Ces armoiries, associées à un marquisat, expriment une identité noble marquée par :
- Courage et vaillance (gueules, lions léopardés).
- Noblesse et pureté (or, licornes d’argent, couronne de marquis).
- Protection et structure (fretté, réseau symbolique).
- Ambition et vigilance (lion léopardé issant regardant à dextre, devise « De mieux en mieux »).
- Identité forte (cri de guerre Seychelles, devise personnelle).
- La dualité entre licornes (spiritualité, pureté) et lions léopardés (force, courage) suggère une famille équilibrant des valeurs spirituelles et guerrières, tandis que la devise et le cimier soulignent une quête d’excellence et de vigilance. Le tout est encadré par le prestige du rang de marquis, indiquant une position influente dans la société féodale.

Sources héraldiques :
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Armorial du Vexin, publié avec indications des sources par la Société des Deux-Vexins en 1997.
- Armorial Général de France 1696 Normandie (Ch. d'Hozier), par G.A. Prévost, 1918.
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.

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Notice historique sur les Marquis de MOUY de la MAILLERAIE

Origines et implantation géographique
La maison de MOUY, parfois orthographiée "de MOY", est une ancienne famille noble originaire de Picardie, où elle possédait deux seigneuries principales : l’une près de Saint-Quentin, l’autre près de Beauvais. Dès le XIIIe siècle, elle s’étend à travers plusieurs régions de France, détenant des fiefs en Vermandois, Arrounaise, Normandie, Champagne et Lorraine. Parmi ses possessions figurent Crécy, Alaincourt, la MAILLERAIE, Ribemont, Richebourg, Vereines, Beaurain, Hamel, Charleméjil, et Montbeliard, ainsi que des comtés comme Cernay et Montfaucon. La famille porte des titres prestigieux, tels que seigneurs d’Elbeuf, de Richebourg, de Pierremande, marquis de Ribempré et de Boues, et s’illustre également comme barons de Biars et de Mehou, comtes de Cernay, seigneurs de Ris, de Granville, de Vacqueil, et de Montfaucon.

Alliances et prestige
La maison de MOUY s’est distinguée par des alliances matrimoniales avec des familles nobles influentes, tant en France qu’à l’étranger. Elle s’est unie aux maisons de Melun, Egmont, et Croy dans les Pays-Bas, ainsi qu’à des lignées françaises comme Hangest, Barbançon, Ailly, Châtillon-lez-Sons, Pommeroy, Rongerolles, Beaufou, et Vauvray. Par exemple, Colard de MOUY épouse Marguerite d’Ailly, sœur de Jacqueline, duchesse de Brabant, renforçant les liens avec la noblesse européenne. Ses filles, Jeanne et Jacqueline, épousent des membres des familles Hangest et Barbançon, consolidant l’influence familiale. D’autres unions notables incluent celles avec les familles de Monhaut, Valvay, Saint-Simon, Montfaucon, Barisy, Ribaufontaines, Vendières, Jully, Tailly, Douilly, Montbeliard, Franquemont, et Affremont.

la MAILLERAIE et le marquisat
La seigneurie de la MAILLERAIE, située en Normandie (aujourd’hui La Mailleraye-sur-Seine, Seine-Maritime), devient un fief central pour la famille au XVIe siècle. En 1653, sous Louis XIV, Jacques de Grimouville, marié à Charlotte de MOUY, obtient l’érection de la MAILLERAIE en marquisat, marquant l’apogée du prestige familial. Le château de la MAILLERAIE, édifié entre les XVIe et XVIIe siècles, symbolise cette puissance, bien qu’il ait été démoli en 1857, ne laissant que la chapelle seigneuriale et un colombier comme vestiges.

Biographies des personnages remarquables

Colard de MOUY (XIVe siècle)
Colard de MOUY, sire de MOUY, est une figure notable de la maison de MOUY au Moyen Âge, actif au XIVe siècle. Il hérite des seigneuries familiales en Picardie et joue un rôle clé dans l’expansion de l’influence de la famille grâce à des alliances stratégiques. Son mariage avec Marguerite d’Ailly, sœur de Jacqueline d’Ailly, épouse du duc de Brabant, le connecte à l’une des plus puissantes dynasties européennes de l’époque. Ce mariage renforce les liens de la maison de MOUY avec la noblesse des Pays-Bas et de France, et lui permet d’étendre son réseau d’alliances. Colard est également connu pour avoir consolidé les possessions familiales, notamment les fiefs de Crécy, Alaincourt et Vereines. Ses filles, Jeanne et Jacqueline, perpétuent cette stratégie d’alliances : Jeanne épouse un membre de la maison de Hangest, tandis que Jacqueline s’unit à un Barbançon, renforçant les liens avec des familles influentes. Colard de MOUY est représentatif de la noblesse picarde du Moyen Âge, habile dans la gestion des fiefs et des relations dynastiques.

Henri II de Lorraine, marquis de MOUY (1596-1672)
Henri II de Lorraine, marquis de MOUY, est l’une des figures les plus illustres de la famille, né en 1596 et mort en 1672. Petit-fils du duc de Mercœur, il hérite d’une position prestigieuse au sein de la noblesse lorraine et française. Sa carrière est marquée par des responsabilités militaires et administratives majeures. En 1633, il est chargé de gouverner la Lorraine en l’absence du duc et organise la défense de Nancy contre les forces françaises lors des conflits liés à la guerre de Trente Ans, démontrant ses compétences stratégiques. Pendant la Fronde (1648-1653), Henri adopte une posture de neutralité, retiré sur ses terres de Tugny, où il reçoit les représentants des deux camps, jouant ainsi un rôle de médiateur informel. En 1651, il est nommé grand écuyer de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, une position qui souligne son statut à la cour. Cette même année, le graveur Robert Nanteuil réalise un portrait de lui, aujourd’hui conservé dans plusieurs collections muséales, témoignant de sa notoriété. Henri II de Lorraine incarne l’engagement de la maison de MOUY dans les affaires politiques et militaires de son temps, tout en préservant l’héritage familial jusqu’à sa mort en 1672.

Déclin et transmission
Au XVIIe siècle, la branche directe des MOUY s’éteint progressivement. En 1686, les héritiers de Louis de Grimouville vendent le marquisat de la MAILLERAIE à Marie Angélique Fabert, épouse de François d’Harcourt, marquis de Beuvron. Le domaine passe ensuite aux ducs de Chaulnes, puis aux marquis de Mortemart, avant sa fragmentation au XIXe siècle.

Héritage
L’héritage des marquis de MOUY de la MAILLERAIE réside dans leur rôle dans l’histoire nobiliaire française, leurs alliances stratégiques et leurs fiefs emblématiques. Les vestiges matériels, comme la chapelle de la MAILLERAIE, et culturels, tels que le portrait d’Henri II de Lorraine, rappellent leur influence sous l’Ancien Régime. Leur histoire illustre la complexité des réseaux aristocratiques et leur contribution à l’histoire de la Picardie, de la Normandie, de la Champagne et de la Lorraine.



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