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COURTOT

COURTOT_Franche-Comté_France (1)

COURTOT

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DESCRIPTION

COURTOT
Franche-Comté
France

- Anoblissement, 1530.

✶ Armoiries:
" Coupé de sable sur or, au lion de l'un en l'autre, au chef d'or, chargé d'une aigle de sable. "

Sources héraldiques :
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).

✶ Origine et étymologie du patronyme COURTOT
- Le nom COURTOT trouve son origine dans le vieux français, désignant probablement un surnom associé à une personne de petite taille (court) ou à une caractéristique physique distincte.
On retrouve ce patronyme en Franche-Comté dès le Moyen Âge, rattaché à des lignages notables.

✶ Histoire et anoblissement
- Les COURTOT sont attestés en Franche-Comté depuis le XIVᵉ siècle, notamment à Beaune, où la famille fournit plusieurs officiers à la Chambre des Comptes de Dijon aux XIVᵉ et XVᵉ siècles.
- Un certain Guillaume COURTOT fut anobli par Philippe le Bon en 1428, ce qui pourrait faire de lui l'ancêtre des COURTOT de Franche-Comté.
- Toutefois, la famille accède officiellement à la noblesse le 12 août 1530, par des lettres expédiées d'Augsbourg par l'empereur Charles-Quint en faveur de Pierre COURTOT, valet de chambre originaire de Bletterans.
- Les descendants de Pierre COURTOT se sont illustrés dans le comté et le duché de Bourgogne, formant plusieurs branches à Saint-Gand, Montbreuil, Milly et CISSEY. Ils figurèrent parmi les familles influentes de Franche-Comté aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, siégeant aux Cours souveraines de la province.

✶ Armoiries
- Les armoiries de la famille COURTOT sont décrites ainsi :
- "Coupé de sable sur or, au lion de l'un en l'autre, au chef d'or, chargé d'une aigle de sable."

- Une autre variante mentionne :
- "Coupé de sable et d'or, au lion de même de l'un en l'autre, au chef du royaume des Romains."

✶ Symbolique des armes
- Le lion représente la bravoure et la noblesse, tandis que l'aigle est un symbole de puissance impériale, évoquant la protection de Charles-Quint.

✶ Alliances
- La famille COURTOT s'unit par alliances à de nombreuses familles nobles, notamment Camus, Alixand, Goulut, Viron, de Méaz, de la Salle, Rigodit, Bodin de Veydel, de Miscault, Tricalet de Taxenne.

✶ Distinctions
- Elle compte parmi ses membres un colonel, un général, un ministre de la guerre et député, ainsi que plusieurs chevaliers de l'ordre de Saint-Louis.

✶ Chronologie des événements clés
- 1428 : Anoblissement de Guillaume COURTOT par Philippe le Bon.
- 1530 : Anoblissement de Pierre COURTOT par Charles-Quint à Augsbourg.
- 1579 : Mention d'un Claude COURTOT, notaire à Lièvremont, dans les archives de la Chambre des Comptes de Dole.
- XVIIᵉ-XVIIIᵉ siècle : Établissement des différentes branches de la famille en Franche-Comté et à la Cour souveraine.

✶ Pierre Antoine COURTOT (1760-1829) & Ernest COURTOT de CISSEY (1810-1882)
Deux généraux au service de la France, de la Révolution à la Troisième République.

1° Pierre Antoine COURTOT (1760-1829)
Général français de la Révolution et de l’Empire
- Né le 20 novembre 1760 à Châtenois-les-Forges, dans l'actuel Territoire de Belfort, alors rattaché à la province de Franche-Comté, Pierre Antoine COURTOT entame sa carrière militaire en 1778 au régiment de Rohan-Soubise avant d'obtenir son congé en 1783. Il reprend du service en 1789 comme capitaine de la garde nationale de Strasbourg et rejoint le 7e bataillon du Bas-Rhin, où il est élu lieutenant-colonel en 1792.
- Promu général de brigade le 2 novembre 1793, il sert sous les ordres du général Desaix à l'armée du Rhin et est blessé au combat de Gambsheim en décembre de la même année. Il accède au grade de général de division le 9 avril 1794 et devient chef d’état-major de l'armée du Rhin.
- Son commandement est marqué par plusieurs événements notables : en mai 1795, il envoie un rapport détaillé sur les forces ennemies le long du Rhin ; en octobre 1795, à la bataille des lignes de Mayence, sa division subit une déroute, compromettant la position française avant que la contre-attaque de Saint-Cyr ne rétablisse la situation.
- En 1796, il est condamné par contumace à trois mois de prison par un tribunal militaire, une peine annulée en 1798. Cependant, en 1799, il est arrêté pour ses liens présumés avec Pichegru, ce qui entraîne sa réforme en 1800 et sa mise à la retraite en 1811.
- Pierre Antoine COURTOT s’éteint à Strasbourg le 2 janvier 1829.

2° Ernest COURTOT de CISSEY (1810-1882)
Général et homme d'État français du Second Empire à la Troisième République
- Ernest COURTOT de CISSEY est un général et homme d'État français, né le 23 décembre 1810 à Paris et mort le 15 juin 1882. Issu d'une famille noble bourguignonne originaire de Beaune, il intègre Saint-Cyr en 1830 et sert principalement en Algérie, où il se distingue dans la conquête du territoire. Il participe ensuite à la guerre de Crimée comme chef d’état-major du général Bosquet et accède au grade de général.
- Lors de la guerre de 1870, il commande une brigade du 4e corps d'armée et joue un rôle clé dans les batailles de Borny, Rezonville et Saint-Privat avant d’être fait prisonnier à Metz. Libéré en mars 1871, il est nommé à la tête du 2e corps d'armée et réprime violemment la Commune de Paris, dirigeant notamment le siège du fort d'Issy et la reconquête de la rive gauche de la capitale.
- Son action militaire lui vaut d’être nommé ministre de la Guerre en juin 1871 sous Adolphe Thiers. Il modernise l'armée française, renforce la discipline et met en place les bases du service militaire universel. Il occupe ce poste jusqu’en 1873, puis de 1874 à 1876 sous la présidence de Mac Mahon, période durant laquelle il est également vice-président du Conseil.
- Figure militaire conservatrice et monarchiste modéré, il reste actif politiquement jusqu'à la fin de sa carrière. Grand-croix de la Légion d’honneur et médaillé militaire,Chevalier de Saint-Louis, il meurt en 1882 à Paris.
(Maurice COURTOT de CISSEY, père d'Ernest COURTOT de CISSEY, est revenu d'émigration en 1801 et a obtenu cette même année la concession de la manufacture de tabac de Besançon grâce à l'intervention de son cousin, le maréchal Davout. Après son décès en 1815, son épouse Antoinette a pris la direction de la manufacture jusqu'en 1830.

Sources héraldiques et bibliographiques
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (1861, 1884, 1887, 1934, 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926), colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Galerie héraldico-nobiliaire de Franche-Comté, par Suchaux (1878).
- Nobiliaire de Franche-Comté, par de Lurion (1890).
- Armorial de Franche-Comté, par Jules & Léon Gauthier (1903).
- Franche-Comté héraldique, par Sylvain de Maduère (1924).

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