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de GAVARET de SAINT-DIDIER

de GAVARET de SAINT-DIDIER_Velay, Gévaudan._France (4)

DE GAVARET DE SAINT-DIDIER

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DESCRIPTION

de GAVARET de SAINT-DIDIER
Velay, Gévaudan.
France

✶ Armoiries:
" D'argent, à trois lions de sable, armés et lampassés de gueules les deux du chef affrontés, la troisième passant en pointe. "

✶ Sources:
- Armorial Général du Velay et des enclaves de l'Auvergne, du Gévaudan, du Vivarais et du Forez, formant le département de la Haute-Loire, par Georges Paul, 1912.
- Dictionnaire de la noblesse, vol.3, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, 1771.

✶ Origines et histoire de la maison noble des GAVARET de SAINT-DIDIER
La famille GAVARET est une ancienne maison noble d'Auvergne, mentionnée dès le XIᵉ siècle. Elle tire son nom de ses possessions à Saint-Didier-d'Allier, en Haute-Loire.
- Le premier ancêtre connu est Pons de GLAVENAS, également appelé de GAVARET de SAINT-DIDIER, né vers 1040. Sa descendance se distingue par ses liens avec la chevalerie et l'administration des territoires du Velay et du Gévaudan.
- Au XIIIᵉ siècle, la lignée est représentée par Odon III de GAVARET, Seigneur de Saint-Didier-d'Allier, né en 1230 à Saint-Didier-d'Allier. Il incarne la continuité des responsabilités seigneuriales dans cette région stratégique, à la frontière entre le Velay et le Gévaudan.

✶ Histoire et généalogie de la maison chevaleresque de GAVARET de SAINT-DIDIER
- Maison chevaleresque du Languedoc, très anciennement possessionnée sur les confins du Velay et du Gévaudan.
Othon de GAVARET est témoin en 1160, d’une donation faite à l’hôpital des chevaliers de St-Jean du Puy.
Odon de GAVARET chevalier, sgr. de SAINT-DIDIER, avait épousé avant 1281 Jordane de GLAVENAS, fille de Pons et de Béatrix. Il figure le 20 juillet 1255, dans le renouvellement par le chapitre du Puy, de l’ancienne charte des obits communs aux clercs de Notre-Dame et aux religieux de St-Pierre-le-Monastier.
On le trouve encore cité, comme témoin de la sentence rendue le 9 novembre 1263, entre Béraud de Saint-Privat, commandeur de St-Jean du Puy et Marguerite d’Auvergne, dame de Montlaur et encore en 1279, avec les sgrs. de la Villate-Pradelles, de Molette, de Villaret, chevaliers, Géraud Pagan et Bertrand du Sap, damoiseaux, d’une donation faite par Marguerite de Saint-Privat et Pons de Montlaur, sgr. d’Aubenas.
À la même époque vivaient : Hugues de GAVARET, damoiseau, fils d’Odon, sgr. de SAINT-DIDIER (1250-1305) ; Pierre de GAVARET, chevalier de St-Jean de Jérusalem, commandeur de Montsaunès (1272) ; Aycard de GAVARET dit de Miramont, commandeur de St-Maxens (1316-1328) et Rostang de GAVARET commandeur de Gavarni, puis grand prieur de Toulouse (1310-1333). Odon II de GAVARET frère de Pons, de Valérie, de Béatrix et de Marette (tous enfants de feu Hugues précité en 1306), transige le 11 sept. 1330 avec le prieur de St-Privat-d’Allier. Il avait pour femme Béatrix et pour fils Pierre de GAVARET marié à Raymonde du Ranc de Serres avant 1344.
Noble homme Hugon dit Guigon de GAVARET, sgr. de SAINT-DIDIER-d’Allier, assiste le 26 mars 1418 au mariage de sa sœur Louise avec Gonet de Chapteuil sgr. de Bonneville.
Il eut pour fils Guigon dit Guyot, dont les filles épousaient, l’une Jeanne, le 10 sept. 1503, Louis de Lestrange sgr. de Grôson ; l’autre Marguerite, le 17 février 1507, Guyon du Saunier sgr. de Mercœur et de Limagne.
Balthazar de GAVARET, baron de SAINT-DIDIER, de Douchanès, etc., frère des précédents, marié le 18 nov. 1520 à Clauda de Cayres d’Antraigues-La Bastide, laissa une fille unique : Jeanne, dame de SAINT-DIDIER, héritière de sa maison qui s’allia le 1ᵉʳ avril 1549 à Antoine de Chastel écuyer, sgr. du Fort près Saugues, à la condition qu’il porterait les noms et armes de GAVARET-St-Didier.
À une autre branche de cette famille appartenait Mme de Belcastel, née de GAVARET, vivant en 1781, fille de Pierre marquis de GAVARET, ancien colonel d’infanterie, chevalier de St-Louis.
Armes : d’argent, à trois lions de sable, armés, lampassés de gueules, les deux du chef affrontés, le troisième passant en pointe.

✶ Analyse symbolique et interprétative du blason de la famille de GAVARET de Saint-Didier
- L'argent (blanc en héraldique) représente la pureté, la sagesse, la paix et l'innocence. Il peut évoquer un caractère noble, honnête et dévoué. La famille de GAVARET de Saint-Didier s'inscrit dans une lignée chevaleresque, ce qui reflète ces valeurs d'honneur et de noblesse.
- Les lions de sable (noirs). Le lion est un symbole universel de courage, de force et de protection. De sable (noir), il représente également la prudence, l'humilité et la constance dans l'adversité.
- Les trois lions : Le nombre trois peut symboliser la perfection, la trinité ou la plénitude. La présence de trois lions peut signifier la puissance familiale ou les exploits chevaleresques marquants de plusieurs générations.
- Les lions du chef affrontés. Deux lions se faisant face évoquent un défi, une confrontation ou une alliance protectrice. Cela peut symboliser la force d'union et la capacité à défendre des idéaux ou un territoire. La famille a peut-être été impliquée dans des alliances ou des conflits où elle a montré sa vaillance.
- Le lion passant en pointe. Un lion passant (marchant, une patte levée) indique la puissance en mouvement, la conquête ou la progression. Ce lion illustre probablement les ambitions ou les réalisations dynamiques de la famille dans le passé.
- Armés et lampassés de gueules (griffes et langue rouges). Le rouge (gueules) représente la bravoure, l’énergie et la force au combat. Les lions, armés et lampassés, accentuent leur caractère redoutable et leur agressivité symbolique. Ces détails indiquent que la famille est prête à défendre son honneur et ses terres avec ferveur.

✶ Références historiques et bibliographiques :
- Archives du château du Thiolent ;
- A. Chassaing : Cartulaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Velay, pages 4 et 63 ; — Inventaire du chartrier de l’abbaye de la Chaise-Dieu, volume II, folio 408 verso ; — Archives de la Haute-Loire, G. (Inventaire) ;
- A. du Bourg : Histoire du grand prieuré de Toulouse, pages 203, 236, et 526 ;
- L. de La Roque : Armorial du Languedoc, tome I, page 323 ;
- Général Brunel de Bonneville, page 41 ;
- Annales de la Société d’Agriculture du Puy, volume XXXIV, page 249 et volume XXXV, pages 145-146 ;
- A. Jacotin : Preuves de Polignac.

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