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SCHYRER

SCHYRER_Vaud, Fribourg_Suisse
Réf. : COA124080

SCHYRER

25.90TTC

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DESCRIPTION

SCHYRER
Vaud, Fribourg
Suisse

Armoiries:
" Coupé au 1° à un renard ou loup ; au 2° à trois fer de lance posés sur trois tertres ou monts. "


✶ Notice historique et biographique
La famille SCHYRER, implantée dans les cantons suisses de Vaud et de Fribourg, semble émerger comme une lignée de roturiers ou de petits propriétaires terriens ayant acquis une certaine reconnaissance locale, comme en témoigne l’existence d’armoiries familiales. Bien que non noble au sens féodal, la présence d’un blason suggère une ascension sociale ou une distinction accordée à une branche de la famille, peutêtre liée à des services rendus à la communauté ou à une activité économique notable (agriculture, artisanat ou commerce). Les mentions historiques concrètes placent les SCHYRER en Suisse romande dès le XXe siècle, avec des activités comme l’horticulture (ex. Robert Schyrr & Fils à La TourdePeilz), mais leurs origines pourraient remonter à l’époque moderne, voire au Moyen Âge tardif, dans un contexte rural.
La famille s’est probablement établie dans des localités comme La Tour de Peilz, Vevey, Fribourg et Genève, avec des ramifications possibles en France voisine (Alsace ou Picardie), comme le suggèrent des noms similaires dans des registres militaires et administratifs. L’histoire des SCHYRER reflète celle de nombreuses familles suisses : un mélange de traditions germaniques et d’intégration dans la culture francophone, marqué par un ancrage local fort et une discrète prospérité.

✶ Le patronyme SCHYRER trouve vraisemblablement ses racines dans le moyen hautallemand, reflétant une origine germanique adaptée au contexte suisse romand :
1. Hypothèse principale : Dérivé de schæren (« tondre » ou « couper »), le nom pourrait désigner un ancêtre tondeur, tailleur ou artisan agricole. Le « y » pourrait être une variation graphique locale, courante en Suisse romande.
2. Variante possible : Une connexion avec schirren (« atteler ») pourrait indiquer un lien avec les métiers du transport ou de l’équipement rural, cohérent avec une famille liée à la terre.
3. Influence régionale : Dans les cantons de Vaud et Fribourg, zones de transition linguistique, le nom a pu évoluer phonétiquement pour s’adapter à la prononciation francophone.
Ces hypothèses s’accordent avec le symbolisme des armoiries, qui évoquent la nature et la défense du territoire.

✶ Héraldique
Les armoiries des SCHYRER, telles que décrites, sont les suivantes : "Coupé : au 1° à un renard ou loup ; au 2° à trois fers de lance posés sur trois tertres ou monts".
- Champ coupé : Le blason est divisé horizontalement en deux parties, une structure classique en héraldique symbolisant une dualité (par exemple, entre ciel et terre, ou entre deux aspects de l’histoire familiale).
- 1° (partie supérieure) : Un renard ou un loup, figure ambiguë laissant place à l’interprétation. Le renard symbolise la ruse, l’adaptabilité et l’intelligence, tandis que le loup évoque la force, la loyauté et une connexion avec la nature sauvage. L’absence de couleur précisée (émaux) pourrait impliquer un argent ou un or, couleurs fréquentes pour les animaux dans les blasons suisses.
- 2° (partie inférieure) : Trois fers de lance posés sur trois tertres ou monts. Les fers de lance représentent la défense, le courage ou une tradition martiale, tandis que les tertres (collines) ancrent la famille dans un paysage montagneux, typique de Vaud et Fribourg, et symbolisent la stabilité ou la fertilité de la terre.
Interprétation : Ces armoiries pourraient refléter une famille attachée à son terroir (tertres), capable de se défendre (fers de lance), et marquée par une réputation d’habileté ou de ténacité (renard/loup). Elles suggèrent une identité rurale, peutêtre liée à la chasse, à la protection des terres ou à une milice locale, dans un contexte prémoderne.

✶ Chronologie des dates et événements
En l’absence de registres médiévaux ou modernes précis liant directement les SCHYRER à leurs armoiries, la chronologie combine des hypothèses basées sur le contexte héraldique et des faits documentés :
XIVeXVIe siècles (hypothétique) : Origines possibles dans les cantons de Vaud ou Fribourg. Une branche familiale pourrait avoir obtenu un blason à cette époque, peut-être en lien avec une milice locale ou une distinction accordée par une autorité cantonale.
XVIIe siècle (hypothétique) : Consolidation de la famille dans des activités agraires ou artisanales dans la région lémanique, avec une possible adoption formelle des armoiries.
1910 : Louis-Henri Schyrr, brigadier au 13e régiment de dragons en France, apparaît dans le Journal officiel (30 septembre). Cette mention pourrait indiquer une branche émigrée, tandis que les armoiries restent associées à la lignée suisse.
1921 : Eugène Schyrr, machiniste à Hoechstatt (Alsace), est recensé, suggérant une dispersion hors de Suisse.
1933 : « M. Schyrr » de La Tour de Peilz est cité dans La Liberté (30 novembre), possiblement un descendant ou un notable local.
1950 : Ernest Schyrr-Joran et sa famille, à Genève et La Tour de Peilz, apparaissent dans La Liberté (12 avril). Les armoiries pourraient encore être en usage symbolique à cette époque.
1957 : Décès de Joseph Schyrr-Mettraux, avec des descendants à La Tour-de-Peilz et Vevey (La Liberté, 14 janvier).
1969 : Robert Schyrr & Fils, horticulteurs-paysagistes à La Tour-de-Peilz, est mentionné dans La Liberté (11 janvier). Cette activité s’aligne avec l’imagerie des tertres (terre cultivée).
1972 : Léon Dietrich-Schyrr, à Genève, apparaît dans La Liberté (16 novembre).
1989 : Décès de Charles Bidaud-Schyrr, avec des descendants à Lausanne, Vérossaz, Vouvry et Genève (Le Nouvelliste, 10 juin).

✶ Épilogue
Les SCHYRER, famille suisse des cantons de Vaud et Fribourg, se distinguent par leurs armoiries évocatrices d’un lien profond avec la terre et d’une capacité de défense ou d’adaptation. Leur histoire, bien que modeste, illustre une continuité entre un passé rural potentiellement marqué par des responsabilités locales (militaires ou économiques) et une modernité où ils se sont illustrés dans des métiers comme l’horticulture. Le blason, avec son renard/loup et ses fers de lance sur tertres, offre une fenêtre sur leur identité : une lignée ancrée dans son environnement, fière de ses racines et résiliente face aux défis.



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