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WIPF

WIPF_Winterthur_Schweiz (2)

WIPF

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DESCRIPTION

WIPF
Winterthür
Suisse

✶ Armoiries :
" Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à trois étoiles d'or, rangées en fasce; aux 2 et 3, d'argent, à un mont de trois coupeaux de sinople, mouvant de la pointe. "
- Cimier: un demi-vol aux armes de l'écu.
- Lambrequin: à dextre d'or et d'azur, à senestre d'argent et de sinople.

✶ Sources héraldiques :
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).

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✶ La famille WIPF : une lignée suisse aux racines profondes
- La famille WIPF, originaire des cantons alémaniques de Suisse, notamment Schaffhouse, Zurich et Winterthour, incarne une histoire riche mêlant engagement communautaire, artisanat et dynamisme régional.
Son nom, ancré dans les dialectes suisses, et ses armoiries, symboles d’enracinement et de loyauté, reflètent une identité forte qui traverse les siècles.

✶ Héraldique des WIPF
Les armoiries de la famille WIPF, telles que décrites dans diverses sources héraldiques, témoignent de sa diversité et de son implantation locale.
- À Winterthour, elles se présentent ainsi :
« Écartelé : aux 1 et 4, d’azur, à trois étoiles d’or, rangées en fasce ; aux 2 et 3, d’argent, à un mont de trois coupeaux de sinople, mouvant de la pointe », avec un cimier en demi-vol aux armes de l’écu et des lambrequins à dextre d’or et d’azur, à senestre d’argent et de sinople (Rietstap, Armorial général d’Europe, 1861).
- Dans le canton de Schaffhouse, une version plus simple apparaît : « D’azur à une étoile d’or » (Wappenbuch der Stadt Schaffhausen, 1819 et 1852).
- À Zurich, notamment pour la branche de Marthalen, on note : « De gueules à trois étoiles d’or en chef accompagnées en pointe de trois coupeaux de sinople ». Ces symboles – étoiles pour la noblesse ou la loyauté, monts pour l’enracinement – traduisent l’aspiration des WIPF à affirmer leur rôle dans leurs communautés, bien que leur statut reste bourgeois et non noble.

✶ Étymologie du nom WIPF
Le nom WIPF, typique des régions de Zurich, Schaffhouse et Thurgovie, trouve ses racines dans le moyen haut-allemand « WIPFen » , signifiant « bondir » ou « se mouvoir vivement » (Eichhoff, Dictionnaire étymologique des racines allemandes, 1840).
- Devenu un patronyme, il évoque énergie et agilité, des qualités reflétées dans l’engagement actif des WIPF au fil de leur histoire.
Des variantes existent en Alsace et en Allemagne du Sud, soulignant une diffusion régionale plus large.

✶ Une présence historique dans les cantons suisses
- Canton de Schaffhouse : Les WIPF y sont attestés dès 1546 et 1566, originaires de Marthalen et Seuzach (canton de Zurich), avant une implantation à Lohn en 1682.
Parmi les figures notables, Jackob WIPF (1871), pasteur de Buchtalen et historien de l’Église, se distingue. Docteur en théologie de l’université de Zurich, il rédige des travaux sur Sebastian Hofmeister et Michael Eggenstorfer (Reformationsgesch).
- Canton de Zurich : La famille apparaît à Marthalen dès 1538 et à Seuzach en 1467, devenant bourgeoise de Zurich en 1873 et de Winterthour en 1888. Hans-Georg WIPF (1760-1836), sous-bailli de Kibourg, obtient la bourgeoisie de Zurich en 1795 pour son rôle dans l’affaire de Stäfa, avant de devenir préfet sous la République helvétique. Heinrich WIPF (1841-1897) est conseiller d’État, tandis qu’un autre Heinrich (1848-1925), maître d’école et philanthrope, marque son époque. Edwin WIPF (1877), architecte, et Erhard WIPF (1873-1929), procureur et député, complètent cette lignée dynamique.
- Winterthour : Cette vieille famille, dont la branche aînée s’éteint en 1897, compte Claus WIPF (mort en 1491), membre du Grand Conseil dès 1474, et Otmar WIPF (1530-1591), pasteur et doyen. Winterthour, située à 25 km à l’est de Zurich, devient un centre stratégique sous contrôle zurichois dès 1467. Au XVIIIe siècle, un WIPF, tailleur et maître d’écriture, émerge en 1798 comme leader révolutionnaire. Influencé par la France, il dirige « l’armée de gourdins », une milice populaire, lors des troubles de la République helvétique. Malgré des moyens limités, il incarne les idéaux démocratiques tout en évitant les excès, reflétant les tensions sociales de l’époque.

✶ Une figure artistique hors des cantons
- Un WIPF, peintre né à Ammerschwihr (Haut-Rhin), élève de l’École des beaux-arts de Paris, laisse une trace dans le musée de Colmar avec La mort d’Abel (Bellier de la Chavignerie, Dictionnaire général des artistes, 1885). Cette branche alsacienne élargit l’influence du nom au-delà de la Suisse.

✶ Contexte historique et portée des WIPF à Winterthour
Winterthour, carrefour économique et stratégique, connaît un essor marqué par la bataille de 1799.
Dans ce cadre, le WIPF de 1798 symbolise une classe moyenne émergente, portée par les idées révolutionnaires.
Tailleur et éducateur, il dirige sa milice avec modération, s’opposant aux autorités locales dans un contexte de divisions sociales.
D’autres WIPF, artisans ou petits fonctionnaires, témoignent d’un ancrage discret mais constant, incarnant une famille typique de la Suisse prémoderne.

* Analyse critique
Le rôle du WIPF de 1798, bien que limité par le chaos, illustre la transition suisse vers une société démocratique sous influence française.
Sa modération et ses origines modestes en font un symbole des tensions entre peuple et élites.
Généalogiquement, les WIPF reflètent une lignée artisanale ancrée localement, leur dynamisme discret se conjuguant à un blason qui souligne leur identité communautaire.

✶ Épilogue
Les WIPF de Winterthour, à travers leur leader de 1798 et leur présence continue, illustrent les dynamiques sociales, politiques et culturelles de la Suisse alémanique. Leur nom, synonyme d’énergie, et leurs armoiries, reflets d’un enracinement local, incarnent une histoire régionale significative, portée par des figures aussi diverses que des pasteurs, des révolutionnaires et des philanthropes.

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WIPF
Winterthur
Schweiz

✶ Wappen:
"Geviert: in 1 und 4 Blau mit drei goldenen Sternen, in einer Reihe angeordnet; in 2 und 3 Silber mit einem grünen Dreiberg, aus der Spitze hervorgehend."
- Helmzier: ein halber Flug mit den Wappen des Schildes.
- Helmdecken: rechts Gold und Blau, links Silber und Grün.

✶ Heraldische Quellen:
- Armorial général d’Europe, von J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- rmorial d'Europe von J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustriert von Victor und Henri Rolland (1903-1926). Koloriert von Lionel Sandoz (1993-2002).

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✶ Die Familie WIPF: Eine schweizerische Linie mit tiefen Wurzeln
- Die Familie WIPF, ursprünglich aus den alemannischen Kantonen der Schweiz, insbesondere Schaffhausen, Zürich und Winterthur, verkörpert eine reiche Geschichte, die Gemeinschaftsengagement, Handwerk und regionale Dynamik vereint. Ihr Name, verwurzelt in schweizerischen Dialekten, und ihr Wappen, Symbole für Verwurzelung und Loyalität, spiegeln eine starke Identität wider, die Jahrhunderte überdauert.

✶ Heraldik der WIPF
Das Wappen der Familie WIPF, wie es in verschiedenen heraldischen Quellen beschrieben wird, zeugt von ihrer Vielfalt und lokalen Verwurzelung.
- In Winterthur zeigt es sich so: „Geviert: in 1 und 4 Blau mit drei goldenen Sternen, in einer Reihe angeordnet; in 2 und 3 Silber mit einem grünen Dreiberg, aus der Spitze hervorgehend“, mit einer Helmzier in Form eines halben Fluges mit den Wappen des Schildes und Helmdecken rechts aus Gold und Blau, links aus Silber und Grün (Rietstap, Armorial général d’Europe, 1861).
- Im Kanton Schaffhausen erscheint eine einfachere Version: „Blau mit einem goldenen Stern“ (Wappenbuch der Stadt Schaffhausen, 1819 und 1852).
- In Zürich, insbesondere für den Zweig in Marthalen, wird vermerkt: „Rot mit drei goldenen Sternen im oberen Teil, begleitet unten von einem grünen Dreiberg“. Diese Symbole – Sterne für Adel oder Loyalität, Berge für Verwurzelung – verdeutlichen das Streben der WIPF, ihre Rolle in ihren Gemeinschaften zu behaupten, obwohl ihr Status bürgerlich und nicht adelig bleibt.

✶ Etymologie des Namens WIPF
Der Name WIPF, typisch für die Regionen Zürich, Schaffhausen und Thurgau, hat seine Wurzeln im Mittelhochdeutschen „WIPFen“, was „springen“ oder „sich lebhaft bewegen“ bedeutet (Eichhoff, Etymologisches Wörterbuch der deutschen Wurzeln, 1840).
Als Familienname deutet er auf Energie und Beweglichkeit hin, Eigenschaften, die sich im aktiven Engagement der WIPF im Laufe ihrer Geschichte widerspiegeln. Es gibt Varianten im Elsass und in Süddeutschland, was auf eine breitere regionale Verbreitung hinweist.

✶ Eine historische Präsenz in den Schweizer Kantonen
- Kanton Schaffhausen: Die WIPF sind dort seit 1546 und 1566 bezeugt, stammen aus Marthalen und Seuzach (Kanton Zürich) und ließen sich 1682 in Lohn nieder. Unter den bemerkenswerten Persönlichkeiten sticht Jackob WIPF (1871) hervor, Pfarrer von Buchtalen und Kirchenhistoriker. Als Doktor der Theologie der Universität Zürich verfasste er Arbeiten über Sebastian Hofmeister und Michael Eggenstorfer (Reformationsgesch).
- Kanton Zürich: Die Familie taucht in Marthalen ab 1538 und in Seuzach ab 1467 auf, erhielt 1873 das Bürgerrecht von Zürich und 1888 das von Winterthur. Hans-Georg WIPF (1760-1836), Untervogt von Kibourg, erlangte 1795 das Bürgerrecht von Zürich für seine Rolle in der Stäfa-Affäre, bevor er unter der Helvetischen Republik Präfekt wurde. Heinrich WIPF (1841-1897) war Staatsrat, während ein anderer Heinrich (1848-1925), Lehrer und Philanthrop, seine Zeit prägte. Edwin WIPF (1877), Architekt, und Erhard WIPF (1873-1929), Staatsanwalt und Abgeordneter, ergänzen diese dynamische Linie.
- Winterthur: Diese alte Familie, deren älterer Zweig 1897 ausstarb, zählt Claus WIPF (gestorben 1491), Mitglied des Großen Rates ab 1474, und Otmar WIPF (1530-1591), Pfarrer und Dekan. Winterthur, 25 km östlich von Zürich gelegen, wurde ab 1467 unter zürcherischer Kontrolle zu einem strategischen Zentrum. Im 18. Jahrhundert trat ein WIPF, Schneider und Schreibmeister, 1798 als revolutionärer Anführer hervor. Beeinflusst von Frankreich führte er die „Knüppelarmee“, eine Volksmiliz, während der Unruhen der Helvetischen Republik. Trotz begrenzter Mittel verkörperte er demokratische Ideale, ohne in Extreme zu verfallen, und spiegelte die sozialen Spannungen der Zeit wider.

✶ Eine künstlerische Figur außerhalb der Kantone
Ein WIPF, Maler aus Ammerschwihr (Haut-Rhin), Schüler der École des beaux-arts in Paris, hinterließ im Museum von Colmar mit „Der Tod Abels“ eine Spur (Bellier de la Chavignerie, Allgemeines Künstlerlexikon, 1885). Dieser elsässische Zweig erweitert den Einfluss des Namens über die Schweiz hinaus.

✶ Historischer Kontext und Bedeutung der WIPF in Winterthur
- Winterthur, ein wirtschaftlicher und strategischer Knotenpunkt, erlebte durch die Schlacht von 1799 einen Aufschwung.
In diesem Rahmen symbolisiert der WIPF von 1798 eine aufstrebende Mittelschicht, getragen von revolutionären Ideen.
Als Schneider und Erzieher führte er seine Miliz mit Mäßigung, stellte sich den lokalen Behörden entgegen und agierte in einem Kontext sozialer Spaltungen.
Andere WIPF, Handwerker oder kleine Beamte, zeugen von einer stillen, aber beständigen Verwurzelung und verkörpern eine typische Familie der frühmodernen Schweiz.

✶ Kritische Analyse
- Die Rolle des WIPF von 1798, obwohl durch das Chaos begrenzt, veranschaulicht den Übergang der Schweiz zu einer demokratischen Gesellschaft unter französischem Einfluss. Seine Mäßigung und bescheidenen Ursprünge machen ihn zu einem Symbol der Spannungen zwischen Volk und Eliten. Genealogisch gesehen spiegeln die WIPF eine handwerkliche Linie wider, die lokal verwurzelt ist; ihr stiller Dynamismus verbindet sich mit einem Wappen, das ihre gemeinschaftliche Identität unterstreicht.

✶ Epilog
- Die WIPF von Winterthur veranschaulichen durch ihren Anführer von 1798 und ihre kontinuierliche Präsenz die sozialen, politischen und kulturellen Dynamiken der deutschsprachigen Schweiz. Ihr Name, Synonym für Energie, und ihr Wappen, Spiegelbild einer lokalen Verwurzelung, verkörpern eine bedeutende regionale Geschichte, getragen von so vielfältigen Figuren wie Pastoren, Revolutionären und Philanthropen.

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