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Le CORRE (Le Trégor)

Le CORRE_Bretagne_France (2)
Réf. : COA119440

LE CORRE (LE TRÉGOR)

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DESCRIPTION

Le CORRE
Le Trégor
Haute-Bretagne
France

- Paroisse de Bourbiac, évêché de Tréguier.

✶ Armoiries:
" D'azur, à une chauve-souris d'or, éployée en pal, l'estomac percé de gueules. "
- Devise: NOCTE VIGILAT

Sources:
- Nobiliaire et armorial de Bretagne par Pol Potier de Courcy, 1862.
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.


✶ Notice historique et biographique : Le CORRE (Bretagne, France)

Origine géographique :
La famille Le CORRE est ancrée en Bretagne, une région riche en histoire et en traditions, située dans l’ouest de la France.
Plus précisément, elle est associée à la paroisse de Bourbriac, relevant de l’ancien évêché de Tréguier.
Les Le Corre sont présents aux réformations de Tréguier entre 1427 et 1463. La branche aînée de cette famille noble s’est éteinte avant 1668.
Bourbriac, commune du département actuel des Côtes-d’Armor, est un lieu marqué par l’héritage celtique et médiéval breton, où les lignées nobles et les familles influentes ont souvent joué un rôle dans la société locale.
L’évêché de Tréguier, quant à lui, fut un centre religieux et culturel important au Moyen Âge, notamment grâce à des figures comme saint Yves, patron des avocats et symbole de justice.

Historique :
Le nom "Le CORRE" dans le Trégor apparaît dans les registres de la noblesse bretonne, témoignant d’une lignée implantée dans cette région depuis plusieurs siècles.
Ce patronyme, d’origine bretonne, dérive probablement du terme "korre" ou "corr", qui peut évoquer un lieu bas ou un petit cours d’eau, suggérant une possible proximité avec le terroir local.
La famille est mentionnée dans des ouvrages de référence tels que le Nobiliaire et armorial de Bretagne de Pol Potier de Courcy (1862) et Le Grand Armorial de France de Jougla de Morénas (1935-1943), complété par de Warren et Frantzen (1960). Ces sources confirment son statut et son enracinement dans l’histoire nobiliaire régionale.
La famille LE CORRE, implantée principalement à Bourbriac et dans les environs (Côtes-d’Armor, Bretagne), s’étend sur trois générations entre le début du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Plusieurs homonymes (Jean, François) et mariages avec des dates proches compliquent la distinction des lignées, mais les unions avec les familles TROUEL, LE BRIGAND, COATANTIEC et MORVAN enrichissent cette généalogie.

Personnages marquants :
Bien que les données spécifiques ne citent pas de figures individuelles, le contexte de Bourbriac et de Tréguier permet d’évoquer des personnalités symboliques liées à cette aire géographique.
Par exemple, saint Yves (1253-1303), né à Kermartin près de Tréguier, incarne les valeurs de justice et de vigilance qui pourraient résonner avec la devise familiale.
De même, des nobles bretons tels que les seigneurs de la région de Tréguier, impliqués dans les guerres d’indépendance bretonne au XIVe siècle (comme la guerre de Succession de Bretagne, 1341-1364), illustrent l’esprit de résistance et de veille associé à cette terre.

Symbolique des armoiries
Description héraldique des armes Le CORRE (Trégor):
" D'azur, à une chauve-souris d'or, éployée en pal, l'estomac percé de gueules. " Devise: NOCTE VIGILAT
- D’azur : Le fond de l’écu est de couleur bleue, une teinte souvent associée à la loyauté, à la justice et à la noblesse d’esprit.
- À une chauve-souris d’or : Une chauve-souris de couleur dorée (or) est représentée. L’or symbolise la générosité, l’élévation spirituelle et la richesse (pas nécessairement matérielle). - La chauve-souris, bien que rare en héraldique, peut évoquer des significations variées selon le contexte culturel.
- Éployée en pal : La chauve-souris est représentée avec ses ailes déployées ("éployée") et placée verticalement ("en pal"), ce qui met en valeur sa silhouette et sa posture.
- L’estomac percé de gueules : L’estomac de la chauve-souris est marqué ou traversé d’une tache rouge ("gueules"). Le rouge est une couleur qui symbolise le courage, la force, ou encore le sacrifice.
- Devise : "NOCTE VIGILAT"
Traduite du latin par "Il veille la nuit", cette devise complète la symbolique de la chauve-souris.
Elle insiste sur une posture de garde, de protection et de lucidité dans les ténèbres, qu’elles soient littérales ou métaphoriques (guerres, troubles sociaux).
Cette maxime reflète une famille prête à défendre ses terres et ses valeurs, même dans les moments les plus sombres.

✶ Les LE CORRE de Bourbriac : Une lignée bretonne du XVIIe au XIXe siècle
Génération 1 : Les ancêtres
- Pierre LE CORRE (né vers 1614 à Bourbriac, † avant 1691) épousa en 1674 Marie LE BRIGAND (née vers 1639), mais eut probablement un fils, François (1648-1717), d’une union antérieure avec Marie LE CHEQUER (†1696).
- Jean LE CORRE (né vers 1617, † 1677 à Bourbriac) épousa en 1661 Marie TROUEL (née vers 1624, † 1704), avec qui il eut cinq enfants : Catherine (1666), Yves (vers 1670-1713), Anne (vers 1671-1675), François, et Maurice (1678-1686).
- Un autre Jean LE CORRE (né en 1626 à Plésidy, † 1696 à Bourbriac), également marié en 1661 à Marie TROUEL (née en 1630, † 1704), eut un fils, François (né en 1674).
- Philippe LE CORRE (née en 1631, † 1676 à Bourbriac), sans union ni descendance connue, pourrait être une parente.
Génération 2 : Les enfants
- François LE CORRE (1648-1717), fils de Pierre et Marie LE CHEQUER, né à Plougonver et décédé à Bourbriac, sans union connue.
- François LE CORRE (né en 1674), fils de Jean (1626-1696) et Marie TROUEL, épousa en 1696 Marie COATANTIEC (1676-1699), avec une fille, Jeanne (née en 1697).
Génération 3 : Les petits-enfants
- Jeanne LE CORRE (née en 1697), fille de François et Marie COATANTIEC, épousa Jean MORVAN (1702-1741), dont un fils, Leé MORVAN (1741-1819).

Points clés
La famille LE CORRE, implantée principalement à Bourbriac et dans les environs (Côtes-d’Armor, Bretagne), s’étend sur trois générations entre le début du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Plusieurs homonymes (Jean, François) et mariages avec des dates proches compliquent la distinction des lignées, mais les unions avec les familles TROUEL, LE BRIGAND, COATANTIEC et MORVAN enrichissent cette généalogie.

✶ Épilogue
Enracinée dans les terres celtiques et médiévales du Trégor, la famille Le Corre de Bourbriac se dresse comme un symbole de la Bretagne profonde, où l’histoire, la noblesse et la résilience se conjuguent.
Ses armoiries, "d’azur, à une chauve-souris d’or, éployée en pal, l’estomac percé de gueules", associées à la devise "Nocte Vigilat" – "Il veille la nuit" –, évoquent une lignée à la fois singulière et fidèle aux vertus de vigilance et de courage.
Dans l’ombre des clochers de Tréguier et au cœur des tumultes qui ont façonné la Haute-Bretagne, les Le Corre ont su graver leur nom dans le marbre de l’histoire nobiliaire, comme en témoignent les écrits de Pol Potier de Courcy et de Jougla de Morénas.
Ainsi, cette famille illustre un héritage breton où la nuit, loin d’être une entrave, devient le théâtre d’une veille éternelle, protectrice des valeurs et des terres ancestrales.



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