DESCRIPTION
BRISSET des NOS
Bretagne
France
Armoiries:
" Un lion couronné ."
(Armes des NOS)
Sources:
Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.
✶ Le nom BRISSET des NOS : une tentative d'appropriation culturelle et sociale en 1857
- En 1857, le nom BRISSET des NOS apparaît dans les colonnes de la Gazette de France. Cette mention est liée à la publication d'idées et d'écrits, attribués à Madame BRISSET des NOS, dans le cadre de débats intellectuels et sociaux. Le 24 octobre 1857, elle est citée pour ses réflexions intitulées Idées anti-proudhoniennes sur l’amour, la femme et le mariage, où elle s'inscrit en opposition aux théories de Pierre-Joseph Proudhon concernant la société et le rôle des femmes.
- Cette apparition dans un contexte littéraire et philosophique témoigne d’une tentative d’influence culturelle par le biais de ce nom. Cependant, comme l’établira ultérieurement un jugement de 1884, la famille BRISSET n’avait aucun droit légitime à l’usage du nom des NOS, un patronyme appartenant à une ancienne famille de la noblesse bretonne. Cette mention dans la presse de 1857 peut donc être vue comme une appropriation temporaire, mais non validée, d’un titre associé à la noblesse.
- Ce cas illustre les enjeux identitaires liés à l’usage des noms de famille dans la société du XIXe siècle, où le prestige associé à un patronyme pouvait être utilisé pour renforcer une crédibilité intellectuelle ou sociale.
✶ Jean-Baptiste-Marie-Julien BRISSET des NOS : une naissance au cœur des revendications identitaires du XIXe siècle (1877)
- Le 2 décembre 1877 marque la naissance de Jean-Baptiste-Marie-Julien BRISSET des NOS à Paris-Passy. Il est le fils de André-François-Mathurin BRISSET des NOS et de Clémentine-Marie-Augustine Hébert de la Rousselière.
- Cette mention met en lumière une lignée revendiquant l’usage du nom BRISSET des NOS, qui, bien que dépourvue de reconnaissance juridique, témoigne d’une volonté d’associer ce patronyme à une noblesse bretonne prestigieuse, celle des des NOS. Cette appropriation du titre familial des NOS fut cependant remise en question par un jugement en 1884, confirmant que la famille BRISSET n’avait aucun droit légitime sur ce nom.
- Ce type d’assertion d’un nom à connotation noble reflète les dynamiques sociales et culturelles du XIXe siècle, où les patronymes porteurs de prestige jouaient un rôle crucial dans l’affirmation d’une identité sociale. Jean-Baptiste-Marie-Julien BRISSET des NOS s’inscrit dans cette histoire complexe d’usurpation symbolique et des revendications identitaires autour des noms de famille.
✶ L'affaire BRISSET des NOS : Usurpation et protection juridique d'un nom noble au XIXe siècle (1884)
- Le nom BRISSET des NOS fait référence à un épisode juridique et historique concernant une tentative d’association à une ancienne famille de la noblesse bretonne, les des NOS, dont le chef actuel au XIXe siècle portait le titre de comte des NOS.
- La famille BRISSET, par un usage non reconnu légalement, avait ajouté le patronyme des NOS à son propre nom.
Cette initiative fut contestée par les véritables porteurs de ce nom, les des NOS, et donna lieu à une décision de justice.
Le 11 juillet 1884, le tribunal civil de la Seine trancha en faveur de la famille des NOS, reconnaissant que la famille BRISSET n’avait pas le droit d’associer son nom à celui des NOS, soulignant ainsi l’importance des protections légales des noms de familles issues de la noblesse.
- Un incident notable survint après le décès de Madame BRISSET, veuve d’un ancien rédacteur de la Gazette de France. En annonçant sa mort, le journal fit une erreur en la désignant comme Madame BRISSET des NOS. Cet usage fallacieux du nom suscita une demande de rectification formelle de la part du comte des NOS, qui fut rapidement publiée par la Gazette de France.
- Ce cas illustre les tensions autour de la préservation des noms de famille nobles et leur protection juridique, particulièrement à une époque où les noms portaient un poids symbolique et social significatif. Le nom BRISSET des NOS, bien qu’apparu temporairement dans les publications, n’a jamais eu de reconnaissance officielle et reste un exemple d’usurpation avortée de la noblesse.
( D'après, l'Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol.43, par M. Borel d'Hauterive, 1887.)
✶ Sophie BRISSET : Une plume engagée dans les débats éducatifs et sociaux du XIXe siècle
- Sophie BRISSET, parfois désignée comme Sophie BRISSET des NOS, est une auteure française du XIXe siècle connue pour son ouvrage publié en 1862, intitulé "Les Jeunes filles et les jeunes femmes".
Ce livre explore les enjeux éducatifs, moraux et sociaux auxquels les jeunes filles et femmes de l’époque étaient confrontées, s'inscrivant dans un contexte où les débats sur le rôle et la place des femmes dans la société faisaient rage.
Par son écriture, Sophie BRISSET participe à ces discussions, offrant une perspective personnelle et intellectuelle.
- L’usage du nom BRISSET des NOS dans ses publications reflète une tentative d’association avec la noblesse bretonne des des NOS, un patronyme prestigieux qui fut revendiqué par la famille BRISSET. Cependant, cette appropriation fut contestée et légalement invalidée en 1884, par un jugement du tribunal civil de la Seine, confirmant que la famille BRISSET n’avait pas le droit d’associer son nom à celui des NOS.
- Malgré cette controverse, l’œuvre de Sophie BRISSET demeure un témoignage des réflexions littéraires et sociales du XIXe siècle. Elle s’inscrit dans une époque où les femmes écrivaines luttaient pour faire entendre leurs voix dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Les Jeunes filles et les jeunes femmes illustre ainsi son engagement dans la construction des valeurs éducatives et morales de son temps, même si l’usage d’un patronyme noble non reconnu a parfois éclipsé ses contributions intellectuelles.
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