BANCELIN

DESCRIPTION

BANCELIN
Champagne
France

Armoiries :
" D'azur, à deux écussons d'argent et une fleur-de-lis d'or en coeur, au chef composé d'un banc renversé dont les poids sont de gueules et qui est chargé d'une tête de femme de profil, coiffée à l'antique et adextrée d'une tête rayonnante de sable. "
aliàs:
" D'azur, à une fleur-de-lis d'or accostée de deux écussons d'argent, au chef chargé d'un banc renversé d'argent, les pieds de gueules, surchargé d'une tête de femme de sable. "

BANCELIN, à Joinville en Champagne, " d'azur à 2 écussons d'argent & une fleur de lys d'or en coeur, au chef composé d'un banc renversé, dont les pieds sont de gueule, & qui est chargé d'une tête de femme de profil, coiffée à l'antique, & adextrée d'une tête rayonnante de sable ".
(Dictionnaire Généalogique, Héraldique, ... par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, 1757.)

Sources héraldiques :
- Armorial général de France; Registre de la Champagne, par Charles d'Hozier, 1696-1710.
- Dictionnaire Généalogique, Héraldique, ... par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, 1757.
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).

Etymologie :
- Bancel, Bancelin, Bancillon. Petit banc sans dossier (Oil. Normandie, Berry). Noms de marchand. Bancelin (de), Bancillon. Banselin, Bansillon.
(Dictionnaire des noms contenant la recherche étymologique des formes anciennes de 20200 noms ...par Lorédan Larchey, 1880.)

Notes historiques et biographiques des hommes qui se sont faits un nom dans l'histoire:
* BANCELIN, Bancelin, Bancelinus, prior Montis Barri, cité comme témoin en 1159, au Prieuré de Sainte-Germains "sancti Stephani et sanctæ Germanæ" qui dépenadait de l'abbaye de Saint-Claude, ordre de Saint-Benoît au commencement du XIe siècle. (Histoire de Bar-sur-Aube sous les comtes de Champagne, 1077-1284, par Henri d'Arbois de Jubainville, 1859).
* BANCELIN (Simon), cité sur les Registres des délibérations, assembléde en la sale royale à Troies le jeudi 15 novembre 1431. (Collection de documents inédits relatifs à la ville de Troyes et à la Champagne méridionale, Vol.3, par Société académique de l'Aube, 1886).
* BANCELIN, né au XVIe s., orfèvre cité en 1601... (Biographie des Grands Lorrains, par Charles Leclerc, 1975.
* BANCELIN (François), éclésiastique, mort en 1701... (La France protestante: ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire..., par MM. Haag, 1846-1859.)
* BANCELIN (Louis Charles), éclésiastique, mort en 1711... (La France protestante: ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire..., par MM. Haag, 1846-1859.)
* BANCELIER dit BANCELIN de VERT. On verra plus tard comment les droits du chapitre de Saint-Etienne, d'une part, ceux des "Hoirs Musnier", et ceux de la ville de Troyes, d'autre part, furent réglés. Les Hoirs Musniers prétendirent, dans le cours des siècles, ne point être soumis aux droits de péage ou de chaussée levés par les habitants de Troyes et à leur profit.
Des priviléges analogues furent accordés par Thibaut-le Chansonnier, en 1225 , à une autre famille, celle de Pierre et de BANCELIN de VERT et à leurs lignées.... Alors que Thibault donne , en 1225 , à Erard de Brienne, prétendant à la succession du comté de Champagne, la ville de Maraye, il retient entre ses mains, Pierre et BANCELIN de Vert, ses officiers, avec leurs héritiers, leurs terres et toutes les choses qui leur appartiennent. Pierre et BANCELIN restent au comte et à ses héritiers avec la franchise dont ils ont coutume de jouir, et, ni lui, ni ses héritiers , ne les mettront hors de leur juridiction et ne les céderont à qui que ce soit....
Les priviléges qui découlaient de cet acte d'affranchissement étaient, peu d'années avant 1789, réclamés avec ardeur par les nombreux descendants de Pierre et de BANCELIN de Vert, qui sont encore nombreux à Auxon et dans les villages voisins. Au siècle dernier, cette réclamation fut plusieurs fois renouvelée avec succès contre les officiers du duc de la Vrillière, comte de Saint-Florentin, baron d'Ervy et Seigneur d'Auxon.
(Histoire de la ville de Troyes et de la Champagne méridionale, Vol.1, par Théophile Boutiot, 1870).
* BANCELIN, député de la ville de Metz, en 1645. ((Biographie du Parlement de Metz, par Emmanuel Michel, 1853.)
* BANCELIN (Mme), propriétaire du restaurant le "Cadran-Bleu", rue Bourbon-le-Château, Paris VIe, 1875.
(Les anciennes maisons de Paris. Histoire de Paris rue par rue maison par maison, par Charles Lefeuve, 1875.)
* BANCELIN (Esprit-Benjamin), né le 5 mai 1764 sur la paroisse St-Denis d'Angers, était fils de Charles-André Bancelin, notaire royal- apostolique, secrétaire-greffier de l'Hôtel-de -Ville et trésorier de l'hôpital des Incurables, mort à l'âge de 47 ans le 19 octobre 1780, et de Suzanne Gascher du Tertre, morte le 9 mars 1789. Il fit avec succès ses études au collège de l'Oratoire, se maria à l'âge de 22 ans (21 mars 1786) avec la jeune veuve d'un procureur, Françoise-Jeanne-Marguerite Faultrier, et exerçait au même titre avant 1789
auprès du Présidial d'Angers . Le 15 septembre 1790 il fut nommé receveur du district de Segré, charge qu'il occupa jusqu'au 18 messidor an II. etc.
* BANCELIN (Pierre), maître chirurgien dans le bourg de Rochefort-sur-Loire jusqu'en 1693, s'établit l'année suivante à St-Georges-sur-Loire, où il fut inhumé le 16 mai 1737, âgé de 74 ans. - Sa femme avait nom Anne Quairu.
* BANCELIN (Pierre-Michel), fils du précédent, né le 17 mars 1690 à Rochefort-sur-Loire, fut d'abord attaché comme clerc à l'église de Chantocé, puis 7 ans comme vicaire à celle de la Trinité d'Angers et le 17 octobre 1722 présenté par l'abbesse du Ronceray à la cure de St-Germain-des-Prés dont il prit possession le 21 du même mois. Le 31 il signe son premier acte de baptême sur les registres qu'il couvre dès lors de notes précieuses, sans épargner ceux antérieurs à son entrée en fonctions. Dès la première année il eut à fournir son église presque entièrement à ses frais d'antiphonaires, de bénitier, de linge et du mobilier des autels, fit réparer la cure en 1725, faire le lutrin du choeur en 1727, refaire plus tard les autels, les fonts baptismaux, et il détaille lui- même tous ces bienfaits avec un intérêt de curieux. etc.
(Dictionnaire historique géographique, et biographique du Maine-et-Loire, Vol.1, par Célestin Port, 1874.)

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