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WIDRANGES (Ctes)

WIDRANGES (Ctes)_Lorraine_France (2)

WIDRANGES (CTES)

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DESCRIPTION

WIDRANGES (Ctes)
Lorraine
France

- Comtes de Widranges, propriétaire, Bar-le-Duc, 1868.

Armoiries :
" D'azur, à trois cygnes d'argent, becqués et membrés d'or. "
- Cimier: un cygne issant d'argent, becqué et membré d'or, issant d'un casque de chevalier.

Sources :
- Nobiliaire de Lorraine et Barrois, par Ambroise dom Pelletier (1703-1757).
- La Science du Blason, par Victor de Magny, 1860.
- Etat complet des familles nobles par de Commarque, 1899-1900.
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.

Note historique biographique & généalogique :
- Mme de Collot de Saulx, 81 ans, à Ligny (Meuse).
Voici la notice qu'on a eu l'attention de nous transmettre sur cette personne, d'origine maltaise :
- Dame Vicentia-Marcella-Manna-Aloysia Curmi, née à la Vallette (île de Malte), le 27 octobre 1782, épousa à Messine, le 10 novembre 1806, messire César-Louis-Auguste de Collot de Saulx, lieutenant-colonel d'infanterie, chevalier de Saint-Louis et de l'Ordre du Croissant.
Ce gentilhomme était issu d'une ancienne famille du Barrois, anoblie en 1585, par Charles III de Lorraine, et confirmée le 22 mars 1663 par le duc Charles IV.
« De ce mariage sortirent trois enfants :
1 ° Joseph-Paul, né à Messine le 30 août 1809, mort à Ligny le 7 février 1831 ;
2º Marie, née en Portugal , à Belem, près Lisbonne, le 30 octobre 1811, et mariée à Ligny, le 19 mars 1833, au comte de Widranges (Louis-Charles-Hippolyte), baron libre du Saint-Empire-Romain, habitant actuellement Bar-le- Duc ;
3º et Marie-Charles-Louis, né à Ligny le 2 août 1815, mort à l'Ecole militaire de la Flèche le 26 décembre 1830.
« Le lieutenant-colonel de Collot de Saulx se retira à Ligny-en-Barrois, au début de 1814, et y décéda le 30 juillet 1816.
« Sa veuve , qui n'a cessé, depuis, de résider dans cette même localité, y a terminé ses jours le 24 mai 1863.
« Des deux enfants mâles issus de leur mariage, aucun n'ayant survécu, le nom de cette famille se trouve complétement éteint.
Signé : Comte de WIDRANGES.
Sources :
- Revue nobiliaire héraldique et biographique, 1862.

WIDRANGES.
Cette maison d'ancienne chevalerie de Lorraine tire son nom du château fort de Widranges ou Vidrange, en allemand Wittringen ou Widringen, riche fief ayant haute, moyenne et basse justice, situé dans le pays Messin et appelé aujourd'hui Vidlanges.
Elle est connue dans le XIIesiècle, et depuis cette époque elle n'a pas cessé d'occuper des fonctions éminentes à la cour des ducs de Lorraine ou de donner des personnages distingués au clergé, à l'armée et à la magistrature.
Elle s'est alliée aux maisons de Haranges, des Armoises, de Paroye, de Bioncourt, de Hurte, de Paffenhoven, de Domptaille, de Sunthausen, de Lisle, de Thuillières, de Rosières, de Gournay, du Thissac, etc.
En 1440 , la seigneurie et maison- forte de Widranges avec les seigneuries de Nullanges et Valtermanges furent ravies à cette famille par Conrad Bayer de Boppard, évêque de Metz.
Ce prélat, ayant tenté de séduire la femme du chevalier Hannibal de Widranges ( voyez le VIIIe degré), avait été enlevé par ce seigneur et jeté dans les cachots du château de Widranges, où on le retint quelque temps prisonnier.
Hannibal et son fils Hanus l'en tirèrent ensuite et le conduisirent la nuit dans une forêt proche de Hombourg, où ils le laissèrent en liberté. Ils pensaient n'avoir rien à redouter de lui, puisqu'ils n'avaient jamais paru sans masque en sa présence. Mais l'évêque, à force de perquisitions, découvrit qu'il avait été détenu au château de Widranges ; il fit démolir et ruiner cette maison-forte et confisqua tous les biens d'Hannibal, qui se réfugia à la cour d'Isabeau de Lorraine, femme du roi René, et devint le gouverneur de ses deux fils.
Plusieurs rejetons de cette maison ont été reçus dans les chapitres nobles après production de leurs titres de noblesse, et le duc René II donna, le 3 juillet 1486, à Humbert de Widranges, chevalier, qui avait été échevin aux assises de Lorraine en 1470, des lettres patentes d'attestation d'ancienne chevalerie et gentillesse. Dans ces pièces il rappelle que c'est par haine et malveillance que l'évêque Conrad a fait ruiner et démolir le château de Widranges. On voit par le cartulaire de l'abbaye de Saint Martin que le mardi après la Saint-Pierre de l'an 979,
Engelbert , chevalier, racheta sa forêt de Widranges, dont Lothaire avait fait donation audit couvent.
I. Bertrand de Widranges, chevalier, qui commence la filiation non interrompue, rendit hommage, en 1144 , à Etienne, évêque de Metz.
III. Warry de Widranges, chevalier, son petit-fils, se croisa en 1237 sous les ordres du comte de Vaudemont, avec Ruprech de Widranges, son frère, qui mourut à Gaza.
V. Ferry de Widranges , chevalier, fut fait prisonnier à la bataille de Frouart, en 1308.
VI. Joanny de Widranges, chevalier, seigneur de Widranges, Nullanges et Valtermanges, combattit à la journée de Crécy, en 1346.
VII. Husson de Widranges, chevalier, son fils, fut élu échevin de la noblesse aux assises de Lorraine en 1378.
....

Sources :
- La noblesse de France aux Croisades, par Roger, 1845.
- Armorial de la noblesse de France, par M. d'Auriac ; 3e registre, 1856.
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol.16, 1859.



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