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BELLEROCHE

BELLEROCHE_Beaujolais, Lyonnais, Forez_France

BELLEROCHE

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DESCRIPTION

BELLEROCHE
Beaujolais
France

Armoiries :
" D'azur, à une roche d'or, accompagnée de trois étoiles du même. "

Dessin héraldique : Lionel G. Sandoz 2023.

Note historique et biographique :
BELLEROCHE.
La châtellenie de Belleroche est située dans le Beaujolais, sur les confins du Lyonnais et du Forez.
Elle est dès le treizième siècle mentionnée dans un grand nombre d'actes conservés aux Archives nationales de France et catalogués dans l'inventaire des titres de la maison ducale de Bourbon, dont voici quelques extraits.
Au mois d'août 1246 et au mois d'octobre 1247, le vicomte Archambaud de Comborn renonça à tous les droits sur la baronnie de Beaujeu et la châtellenie de Belleroche, qu'il pouvait revendiquer du chef de sa mère, en faveur du sire de Beaujeu.
En juin 1248, Guichard dẹ Comborn, fils d'Archambauld, vendit à Humbert, sire de Beaujeu, pour 50 livres de rente, tout ce qu'il possédait dans la châtellenie de Belleroche.
Le 20 juin 1301, Aymard de Poitiers, comte de Valentinois, céda à Guichard, sire de Beaujeu, la seigneurie directe de Belleroche.
Au mois de mars 1318, Philippe V, roi de France, transporta à Guichard, sire de Beaujeu, le ressort du château de Belleroche en récompense des services qu'il lui avait rendus.
La baronnie de Beaujeu et la châtellenie de Belleroche passèrent en 1401 dans la maison de Bourbon, par la cession qu'en fit Edouard II, sire de Beaujeu, à Louis de Bourbon, son oncle.
Pierre, sire de Bourbon, arrière- petit- fils de Louis, épousa Anne de France, fille aînée de Louis XI, qui fut régente du royaume pendant la minorité de Charles VIII.
En 1522 le Beaujolais et la châtellenie de Belleroche, qui en faisait partie, furent confisqués sur le connétable de Bourbon et furent donnés à Louise de Savoie, mère de François Ier.
Réunis à la couronne de France en 1531, ils en furent détachés de nouveau en 1560 par le roi François II, qui les rendit à Louis de Bourbon, duc de Montpensier.
Marie de Montpensier l'apporta en dot en 1626 à Gaston d'Orléans, dont la fille, la célèbre Mademoiselle, le légua à Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV.
Le Beaujolais fut érigé en comté, et la châtellenie de Belleroche resta jusqu'en 1789 dans la maison d'Orléans.
Le dernier prince qui ait porté le titre de comte de Beaujolais fut le troisième frère du roi Louis-Philippe, né à Paris en 1789 et jeté dans les prisons de la Terreur.
Ayant recouvré la liberté, il se rendit dans l'île de Malte, où il mourut en 1808.
Pendant ces diverses péripéties, la châtellenie de Belleroche suivit les destinées du Beaujolais, et, englobée dans les possessions de la maison d'Orléans, elle perdit
toute importance. Son château tomba sous les coups des démolisseurs. Ses ruines servirent de matériaux pour des constructions nouvelles, et il ne resta debout que quelques monceaux de pierres qui ont résisté à l'impuissance des démolisseurs.
Sous le régime de la maison d'Orléans- Montpensier, nous retrouvons quelques mentions des sires de Belleroche. C'est d'abord un aveu qu'en 1676 FrançoisPhilippe de Belleroche rendit aux trésoriers généraux du Lyonnais pour une rente noble appelée de Beauregard, dans la paroisse d'Arbresle, près de Lyon (département du Rhône).
L'acte original est conservé dans les Archives nationales. Il est cité dans le Dictionnaire des noms féodaux, qu'a publié de nos jours M. de daux, qu'a publié de nos jours M. de Bethencourt.
Cet écrivain en donne l'analyse. (Voir les originaux de ces pièces aux Archives nationales.)
Quelques années après, le 5 mai 1680, GeorgesNicolas de Belleroche donna quittance d'une somme de 40 livres tournois qu'il déclara avoir reçue comptant de Me Louis Sonnet, conseiller du Roi, trésorier général des ligues suisses et Grisons, par les mains du sieur de Reynold ; ladite somme ayant été ordonnancée par le roi Louis XIV le 30 avril 1680.
La quittance est conservée dans la grande collection des titres originaux conservés aux manuscrits de la Bibliothèque nationale.
Ces deux actes, passés à peu d'années de distance, prouvent que déjà dès ce temps-là il y avait deux branches de la famille de Belleroche : l'une, établie en Suisse et attachée au service du roi de France, et l'autre, celle du Beaujolais, dont était Georges- Nicolas, qui rendit aveu aux trésoriers généraux du Lyonnais en 1676.
La première paraît s'être éteinte au milieu du siècle dernier, car nous voyons une branche de l'illustre et ancienne maison de Diesbach relever le nom de Belleroche et donner deux lieutenants généraux des armées du Roi sous Louis XV et Louis XVI, du nom de Diesbach de Belleroche.
La branche restée dans le Beaujolais, ayant embrassé la réforme, se réfugia en Hollande, lors de la révoca- tion de l'édit de Nantes. De là ses rejetons se sont répandus en Angleterre et dans les Pays-Bas.
Elle compte aujourd'hui pour représentants MM. Georges et Albert Belleroche, petit fils et arrière petit fils de M. Henri- Frédéric de Belleroche, décédé à Bruxelles, de M. Frédéric - Auguste de Belleroche, décédé à Oudenbourg, et fils de M. Edmond- Charles Belleroche, décédé à Swansea ( Angleterre), attaché à l'administration des douanes anglaises ; ce dernier avait
épousé à Swansea Mlle Baruch, qui s'est remariée en 1870 à M. Harry Vane Milbanck.
Deux autres rejetons de cette famille sont Edward Belleroche, qui habite Londres, et Frédéric Belleroche, résidant à Ostende.
ARMES : d'azur, à une roche d'or, accompagnée de trois étoiles du même.

Sources:
Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol. 46, 1890.



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