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Lionel Sandoz

Lionel SandozIssu de l'une des plus anciennes familles du Haut-Doubs et de Suisse, Lionel SANDOZ est né le 26 Février 1948. Diplômé en 1967 de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts, sa carrière semblait toute tracée comme professeur d'Art lorsqu'il eut un premier contact avec l'univers héraldique de la Fondation Sandoz à Neuchâtel en Suisse.
L'année suivante, en 1969, il réalise des décors et costumes pour le Théâtre de Nancy (Rigoletto, La Traviata...) qui donne des représentations à Londres Stuttgart, Athènes et Lausanne. Achevant sa formation théorique, Lionel SANDOZ est diplômé en 1970 de l'Ecole normale nationale des Arts appliqués de Paris.
Passionné de voyages, il sillonne alors le Moyen-Orient, l'Inde, et l'Afghanistan d'où il ramène en 1973, un premier prix de France au "Challenge International de la Couleur" organisé par Kodak USA avec une "Tempête de sable au crépuscule".
Abandonnant l'Orient, il se consacre ensuite à l'étude de la symbolique des pays occidentaux à travers les armoiries qu'il recense, qu'il centralise, qu'il inventorie, ayant rassemblé à ce jour plus de 1 500 000 blasons. S'opère alors chez cet artiste alliant l'amour de traditions à celui de l'aventure, une lente alchimie qui le conduit à prendre le relais des plus grands peintres héraldiques.
A l'âge de 37 ans, il se voit nommé Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques en promotion spéciale par le Ministre de l'Education Nationale (Généalogie Magazine par Jean-Marie Thiébaud).


Les SANDOZ et la NOBLESSE.

SANDOZ. Branche aînée.    Jean Jacques Sandoz, né en 1626, devint docteur en droit, conseiller d’État, commissaire-général et receveur du Val-de-Travers (Neuchâtel, Suisse).  En 1659, il fut anobli par le prince Henri II d'Orléans, prince et souverain de Neuchâtel et de Valangin. Le comté de Neuchâtel était à cette époque sous l'autorité de la Maison d'Orléans-Longueville (1458-1707).  En 1707, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, il siégea comme juge au tribunal souverain des Trois-Etats, pour l'état de la noblesse.  Il avait épousé successivement Marguerite Tribolet,  Barbe Hory et Esther Sarrasin, dont il eut six filles et trois fils.

De SANDOL-ROY.    Branche noble de Neuchâtel. Filiation prouvée depuis 1533. Bourgeois de Valangin (1508), Le Locle, Neuchâtel (1659) et Couvet (1814).  En 1754, le roi de Prusse Fredéric le Grand lui confère la noblesse prussienne.  Abram Sandol (1722-1802), conseiller d’Etat, fut avec son père Isaac Sandoz autorisé à porter le nom de SANDOL-ROY, parce qu’il avait épousé la fille unique de Simon de Roy (1754).

De SANDOZ-ROLLIN.  Jean-Henri de Sandoz (1698-1753) descendant d’un fils cadet de Jean-Jacques Sandoz ci-dessus, ayant épousé Sarah-Elisabeth Rollin, dernière de la famille, prit, ainsi que ses descendant le nom de Sandoz-Rollin. Son fils David reçut de roi de Prusse le titre de baron.Né à Neuchâtel en 1740, le baron de Sandoz-Rollin fut envoyé par *Napoléon Ier de Madrid à Paris en 1795 comme ambassadeur prussien. Il y séjourna pendant le commencement de cette période comprise entre la paix de Bâle (5 avril 1795), et la guerre de 1806. (Le traité de paix avait été signé par le comte de Goltz, l'ami de Sandoz-Rollin, qu'il n'avait pas voulu supplanter lorsque Frédéric-le-Grand lui offrait de le remplacer).

POURTALÈS-SANDOZ.  Louis, comte de Pourtalès, administrateur prussien, né le 14 mai 1773 à Neuchâtel, où il est mort le 8 mai 1848, était petit-fils de Jérémie Pourtalès, riche commerçant, anobli en 1750. Il était le fils aîné de Jacques-Louis, fondateur du fameux hospice Pourtalès qui laissa une fortune de cent millions en mourant en 1814. Elevé au rang de comte avec ses frères en 1815. Louis-Auguste Pourtalès-Sandoz, né en 1796 mort en 1870, avait épousé Élisabeth de Sandoz-Rollin en 1822. Il fut dit à l’époque : « Ce n’est pas le roi de Prusse qui est le souverain du comté de Neuchâtel, ce roi n’en a que le nom et M. Pourtalès la réalité et la Puissance ».  Cette famille s’est faite remarquée comme royaliste pendant le coup d’état monarchiste de 1856 dans l’affaire de  Neuchâtel.

*En 1806, Napoléon avait obtenu Neuchâtel du roi de Prusse. En 1814 la Prusse reprendra la principauté de Neuchâtel.